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Joueur parmi les plus légendaires de l’histoire, Larry Bird a souvent été caractérisé par sa couleur de peau. Celle-ci a même été l’objet de cinglantes critiques de la part de Dennis Rodman et Isiah Thomas, auxquelles le mythique ailier a évidemment réagi.
Malgré ses 3 bagues de champion, ses 3 trophées de MVP ou encore ses 12 sélections au All-Star Game, difficile de faire de lui le GOAT. Malgré cela, Larry Bird n’en reste pas moins l’un des tous meilleurs joueurs ayant foulé les parquets NBA. Pour beaucoup, il se place même comme le plus grand joueur blanc all-time. Car oui, sa couleur de peau s’est toujours retrouvée au cœur des débats, pour le meilleur et pour le pire.
En 1987, après s’être qualifié pour les Finales au détriment des Pistons grâce à une performance XXL, il faisait par exemple l’objet des propos suivants de la part de Dennis Rodman et Isiah Thomas :
Dennis Rodman : La seule raison pour laquelle il a remporté tous ces trophées de MVP, c’est parce qu’il est blanc.
Isiah Thomas : Si Larry Bird était noir, il serait juste un bon joueur parmi d’autres.
Accusé de privilège racial, Larry Bird répond franco
Tout juste dominés par un Bird auteur de 37 points, 9 rebonds et 9 passes, Rodman et Thomas avaient ainsi refusé de reconnaitre sa supériorité. Pire, ils lui reprochaient de bénéficier du fait d’être blanc pour être acclamé par la critique et empiler les trophées individuels. Des propos restés gravés dans les mémoires, et sur lesquels la légende des Celtics avait été invité à revenir en 2016 dans une interview pour Andscape :
Les choses comme ça ne m’ont jamais perturbé. Tout le monde a sa propre opinion. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, ça ne m’a jamais empêché de tracer mon chemin. Je me souviens qu’après ce match, un journaliste est venu me voir immédiatement après avoir parlé avec Isiah. Mais en réalité, ça ne méritait pas d’en faire tout un plat. On a vécu des batailles acharnées avec Detroit à cette époque-là, et plus le temps passait, plus on savait qu’on allait en vivre encore plus.
Au final, je crois l’avoir déjà dit à l’époque et je le répète : ces trucs-là ne m’ont jamais dérangé.
Vous l’aurez compris, Larry Legend n’en tient donc pas rigueur à Rodman et Thomas aujourd’hui, pas plus d’ailleurs qu’au moment des faits. Pour lui, ces paroles n’étaient en réalité que la conséquence logique des duels féroces menés à l’époque par les deux franchises, qui pouvaient provoquer ce genre de déclarations incendiaires selon lui. À en croire ses dires, les sorties du genre étaient même monnaie courante :
Je me suis déjà retrouvé dans un vestiaire après des défaites dures à digérer. Et je préfère me taire sur ce qui a pu se dire loin des micros, dans le feu de l’action.
Bourreau régulier de Dennis Rodman et Isiah Thomas sur la fin des années ’80, Larry Bird ne s’étonnait pas de les voir rager à son sujet. Conscient de son talent, il ne se montrait donc pas affecté par ces tacles qui ne le font toujours pas sourciller.
