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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Avant de voir les Rudy Gobert, Evan Fournier ou autres Victor Wembanyama briller sur les parquets, Tony Parker et Joakim Noah ont été parmi les joueurs français les plus influents en NBA. Actuellement aux Spurs mais aussi ex-coéquipier du pivot de Chicago, Doug McDermott avait d’ailleurs bien des histoires à raconter à leur sujet.
Quand on voit Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly faire leurs débuts sur les parquets NBA, on se dit que l’avenir du basket-ball français est entre de bonnes mains. Les deux pépites se révèlent en effet plus que convaincantes, le pivot des Spurs enchaînant carrément les performances historiques. Et c’est d’autant plus excitant qu’ils seront bientôt rejoints par Alex Sarr, Zaccharie Risacher ou encore Tidjane Salaün.
Clairement, les basketteurs tricolores se sont imposés en force sur le continent américain. S’ils ont pu en arriver là, c’est aussi parce que leurs aînés ont su leur ouvrir la voie, notamment Tony Parker et Joakim Noah. Le premier est devenu Hall of Famer et quadruple champion ainsi qu’une légende de San Antonio, tandis que le second a été Défenseur de l’Année aux Bulls et figure toujours parmi les chouchous du public local.
Doug McDermott cash sur Tony Parker et Joakim Noah
Joueur NBA depuis maintenant près d’une décennie, Doug McDermott commence à avoir l’habitude d’être le coéquipier d’un Français. Avant de jouer avec Wembanyama cette saison, il avait en effet évolué aux côtés de Jooks à Chicago le temps de deux saisons. Il y a quelques semaines, alors que les Spurs rendaient hommage à TP, il s’était d’ailleurs laissé aller à une anecdote sur les deux légendes de l’Hexagone :
Quand j’étais avec les Bulls, c’était assez amusant de venir ici à San Antonio, quand Timmy Duncan, Manu et Tony étaient encore là. Le simple fait de jouer contre lui était impressionnant. Je me souviens avoir joué avec Joakim Noah à Chicago, un autre Français, et je me souviens qu’ils n’arrêtaient pas de parler en français pendant tout le match, à se dire beaucoup de bêtises je suppose.
À cette époque, Parker et Noah étaient déjà sur le déclin et des joueurs comme Rudy Gobert ou Evan Fournier n’en étaient encore qu’à leurs premières saisons dans la grande ligue. La France n’était donc pas aussi représentée et c’était de fait toujours une occasion spéciale d’affronter un compatriote. Les anciens membres des Bleus étant très proches, ce n’était donc pas étonnant qu’ils causent dans leur langue natale.
L’avantage pour McDermott, c’est qu’il sait comment vivre dans le même vestiaire qu’un Tricolore. Il a d’ailleurs admis aux médias s’occuper personnellement de Wemby :
C’est génial d’avoir un autre joueur français dans notre équipe maintenant. Il admirait également Tony Parker quand il était plus jeune. J’essaie de l’aider au maximum avec l’anglais. On va d’abord devoir s’occuper de ça avant que je ne passe au français.
Décidément, Doug McDermott a été gâté dans sa carrière pour ce qui est de jouer avec de grands intérieurs français. D’abord Joakim Noah, maintenant Victor Wembanyama : les deux hommes ont un style de jeu très différent, mais ils n’en restent pas moins deux défenseurs de très haut niveau.
