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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
À la tête de la licorne Ledger, Eric Larchevêque est l’un des businessmen les plus puissants de France. Désormais connu du grand public pour son implication dans « Qui veut être mon associé » sur M6, il multiplie les interviews. À l’occasion d’une d’entre elles, le natif de Boulogne-Billancourt a d’ailleurs révélé ce qu’il avait fait de son immense fortune.
Aux côtés de Marc Simoncini, Jean-Pierre Nadir et consorts, Eric Larchevêque est désormais l’un des visages emblématiques de « Qui veut être mon associé », réel succès sur M6. Interrogé par « Télé-Loisirs », l’homme d’affaires a d’ailleurs évoqué les coulisses du programme, et l’ambiance entre les investisseurs :
Si on est amis ou concurrents ? Les deux car on passe de l’un à l’autre. Il y a des moments où on rigole mais dès qu’il y a un deal intéressant sur la table, ça devient chacun pour soi. On a beau être potes, le business prend le dessus et les coups bas sont autorisés. On n’hésite pas à appuyer sur les faiblesses des autres pour se mettre en avant. On ne fait pas semblant de se battre.
Et si, par exemple, Kelly Massol est capable de casser la tirelire pour s’adjuger un projet, le grand roux ne mange pas de ce pain-là. Il explique :
Oui et c’est quasiment une religion car je ne peux pas surpayer. Ce serait un mauvais message à envoyer aux téléspectateurs que de se laisser aller dans l’émotion. Il y a des fois où on peut avoir un coup de coeur mais cela ne signifie pas qu’il ne faut pas négocier la valorisation car il ne faut pas oublier l’aspect business.
Eric Larchevêque a converti sa fortune en Bitcoin
À la différence de bon nombre de ses camarades investisseurs, Larchevêque croît beaucoup en les cryptomonnaies. D’ailleurs, celui qui pesait 375 millions d’euros en 2023 d’après le magazine « Challenges » a pris une décision radicale, confiée à Capital :
Tout mon argent est en bitcoin. Je ne veux pas d’euros, ça m’empêcherait de dormir !
Ce choix n’est évidemment pas étonnant lorsqu’il émane du co-fondateur de Ledger, entreprise qui baigne dans la cryptomonnaie. Mais s’il déplore le retard accusé par la France dans le domaine par rapport à certains autres pays, Larchevêque ne se voit pas endosser un rôle de porte-parole plus prégnant :
Je ne sais pas. Je pense que je pourrais être évidemment légitime pour le faire et dans le même temps, peut-être que j’ai fait mon temps et qu’il faut laisser de la place aux autres sur la partie crypto. J’accepte avec plaisir les invitations. Je serai prochainement à BFM Crypto lundi prochain parce que l’on m’a invité mais ce n’est pas quelque chose que je vais chercher. Je ne vais pas dans les conférences crypto. Je ne sais pas si c’est mon rôle, en fait.
Le sujet de la cryptomonnaie fait débat depuis de longues années, et s’il divise, Eric Larchevêque a lui clairement choisi son camp. Si vous êtes entrepreneur et que voulez séduire l’homme d’affaires pour l’alpaguer dans un de vos projets, vous savez donc de quoi lui parler !
