Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Devenue l’une des actrices les plus bankables du cinéma francophone, Virginie Efira n’en reste pas moins toujours aussi franche et brute de décoffrage en interview. C’est ainsi que lors d’un entretien récent accordé au magazine Society, elle s’est ouverte sur son rapport à l’alcool, déjà effleuré lors d’interviews précédentes. Avec honnête, comme à son habitude.
Très sollicitée par tout le cinéma français, Virginie Efira est passionné par ce métier d’actrice qui l’a tant faite rêver. Mais loin des plateaux de tournage, la Belge est une femme normale, avec ses habitudes – dont certaines ne sont pas forcément les meilleures. En plus d’être fumeuse, elle ne cache pas que son rapport à l’alcool, qui a débuté à l’adolescence, est complexe.
Virginie Efira avoue être portée sur la bouteille depuis longtemps
Les plus attentifs avaient d’ailleurs deviné que l’ivresse prenait une part relativement importante dans la vie de l’actrice lorsqu’elle avait déclaré sur le plateau de « Quelle Epoque » :
(J’ai bu) énormément la première semaine après l’accouchement. Mais alors vraiment comme un besoin. Et puis après ça s’est un peu calmé quand même !
Dans les colonnes, elle a évoque les racines de cette consommation, qui a commencé jeune :
C’était vraiment un sauvetage. L’alcool décoince et enlève une conscience trop forte de soi. Je suis Belge, et bon…. C’est livré avec le package, si on peut dire. Face à l’alcool, j’étais robuste. Très peu de gueules de bois. Pas assez peut-être, pour me punir. Je buvais quand je sortais parce que j’étais dans un truc basique de quelqu’un qui voulait être aimé
Mais outre la désinhibition et l’envie d’être aimée, Virginie Efira a aussi très tôt associé l’alcool à un processus créatif… sans grand succès, la poussant à stopper net !
Ça me fait penser à un truc que j’avais fait quand j’avais 15 ans. À l’époque, je picolais pas mal, j’étais en Corse et j’étais sûre que j’arriverais à composer des chansons en étant bourrée. Et le lendemain matin, j’ai vraiment cru que j’avais composé « Lady Lay ».
C’est pareil aujourd’hui avec les scénarios. Si je veux écrire un truc de comédie, je vais voir les trucs évidents comme « Groundhog Day » et après avoir écrit mon petit synopsis, je vais avoir le même degré de croyance que quand j’étais jeune et ivre.
Finalement, la native de Schaerbeek n’a aucunement eu besoin de l’alcool ou de quelconque aide chimique pour devenir la grande actrice qu’elle est devenue, récompensée par un César en début d’année 2023. Et tandis que sa cote reste au plus haut, il ne reste plus qu’à attendre avec impatience ses prochains films.
Comme tout le reste, Virginie Efira l’assume : elle a une longue histoire avec l’alcool, dans un contexte principalement festif, et elle ne le cache pas. Un vice qui reste toutefois à surveiller, mais que la mère de deux enfants semble et bien avoir sous contrôle. Et tant que la modération est au rendez-vous, aucune raison de s’inquiéter !