Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Comme certains observateurs le craignaient, le décès de Johnny Hallyday a occasionné une véritable guerre au sein de sa famille et de ses proches. Et alors que la tension battait son plein, Sylvie Vartan avait notamment pris la parole pour recadrer publiquement André Boudou, père de Laeticia Hallyday, après des propos qu’il avait tenus. Ambiance…
Le 5 décembre 2017 reste gravé dans la mémoire d’innombrables Français. C’est en effet ce jour-là que Johnny Hallyday, possiblement la plus grande icône musicale des 60 dernières années en France, a perdu son combat face à la maladie. Et immédiatement ou presque, c’est une guerre fratricide qui s’est lancée entre le clan Laeticia Hallyday d’un côté, et le clan Sylvie Vartan, David Hallyday, et Laura Smet de l’autre.
Pour ne rien arranger, André Boudou, père de Laeticia, avait tenu dans L’Express des propos qui avaient choqué du côté de certains proches du Taulier. Il avait ainsi affirmé :
Quand Laeticia l’a rencontré, il n’était vraiment pas au mieux de sa forme. C’était un artiste dépressif, bourré de drogue, qui traînait 23 millions d’euros de dettes.
Sylvie Vartan au secours de Johnny Hallyday
À ces attaques, Sylvie Vartan ne pouvait pas rester insensible. Premier amour de Johnny, avec qui elle a partagé 20 ans de sa vie jusqu’au début des années 1980, elle avait répondu avec ironie et une certaine virulence sur le plateau de TV5 Monde :
Ah c’est drôle pour un père de donner sa fille à un drogué, alcoolique et ruiné ! C’est curieux, non ? Je ne sais pas, moi ça m’interpelle.
Une mise au point piquante, réalisée alors que les tensions avaient atteint leur pinacle, sur fond de problèmes d’héritage. Pour rappel, David Hallyday et Laura Smet avaient été déshérités par le « Taulier », ce que Sylvie Vartan n’a jamais compris ni pardonné.
Dans tous les cas, l’interprète de « La Maritza » s’emploie à défendre encore et toujours l’honneur du père de son fils. Pour elle, l’image renvoyée de Johnny est parfois fausse, ou tout du moins exagérée. Et elle est persuadée de connaître le vrai Jean-Philippe Smet :
Johnny n’était pas l’homme que l’on veut bien dépeindre. Malgré tout ce que l’on peut dire, malgré le courage qu’il avait, je pense que c’est quelqu’un qui aimait ce qu’il faisait. Sans aucun doute. Il devenait la personne qu’il voulait être sur scène et partageait ça avec ces milliers de gens et ces milliers de fans qui lui rendaient bien. Je ne pense pas que le public se trompe sur quelqu’un. On a vécu ensemble 20 ans et je sais qui il est.
On n’efface pas le passé, surtout quand on a vécu des moments aussi forts, aussi intenses, avec la ferveur des gens et tout cet amour. C’est unique.
Le temps apaise parfois les tensions, mais celles qui se sont dessinées au sein des proches de Johnny Hallyday semblent particulièrement béantes. D’ailleurs, Sylvie Vartan a fait savoir haut et fort qu’elle ne se rendrait pas à l’exposition consacrée au rocker, organisée à l’initiative de Laeticia Hallyday. Voilà qui est dit.