Patrick Bruel (64 ans) cash sur les coulisses des Enfoirés : « J’avais l’impression…

Patrick Bruel
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Du haut de ses 32 participations, un record inégalé, Patrick Bruel est l’un des tauliers incontournables des Enfoirés. Figure respectée et écoutée en coulisses, l’artiste de 64 ans se doit de montrer l’exemple à la plus jeune génération. Mais il a eu un peu de mal à le faire en marge de cette édition 2024, notamment lors d’un tableau bien précis…

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Présent depuis 1993 sans avoir raté une seule édition, une performance d’ailleurs assez incroyable, Patrick Bruel n’a pas volé son statut de doyen et pionnier des Enfoirés. Bien déterminé à continuer à oeuvrer dans le sillage de Coluche et Jean-Jacques Goldman, le sexagénaire est évidemment une voix d’influence dans les coulisses du spectacle.

Conscient qu’il doit montrer l’exemple sur scène et en dehors, Bruel a participé à un nombre incalculable de scénographies au fil des années, dont certaines bien éloignées de ce qu’il fait habituellement sur scène dans sa carrière solo. Mais cette édition 2024 l’a mis face à son plus gros défi en la matière.

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Patrick Bruel mal à l’aise pendant les répétitions des Enfoirés

Dans le documentaire « Grands reportages » diffusé par TF1, on retrouve l’interprète du « Café des délices » en bien fâcheuse posture dans une nacelle qui ne cesse de grimper vers le plafond :

Je ne peux pas, je ne peux pas. Je suis désolé, je ne peux pas. J’avais l’impression qu’on allait traverser le plafond. J’ai pas envie de leur pourrir leur mise en scène, alors je cherche des idées…



Une séquence qui rappelle que les artistes réalisent se surpassent et sortent clairement de leur zone de confort pour le bien de la cause. Une attitude louable, d’autant que Patrick Bruel n’est pas le seul à partager une certaine phobie du vide. Lors de ces mêmes répétitions, Claudio Capéo s’est montré tout aussi inquiet de prendre la hauteur :

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Je pensais pouvoir y arriver, mais c’est pas possible. J’ai vraiment le vertige, j’ai très peur.

Même souci pour Arnaud Ducret, qui était si inquiet de surmonter sa crainte du vertige que des manifestations physiques se sont déclenchées dans son corps :

Moi aussi, j’ai le vertige. Je sue, j’ai une crampe au mollet.

Fort heureusement, tout s’est bien passé pour tout le monde, et cette scénographie a contribué à l’excellent spectacle des Enfoirés, qui ont une fois de plus mis les petits plats dans les grands.

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Se mettre au service des Enfoirés, c’est aussi faire preuve de don de soi et de courage pour faire des choses qu’on n’aurait pas forcément faites en temps normal. Patrick Bruel, Claudio Capéo et Arnaud Ducret en sont la preuve, et on ne peut que féliciter leur engagement.

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