Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Accusé d’agressions sexuelles par des dizaines de femmes, Gérard Miller traverse une véritable tempête médiatique. Et tandis que lui continue de nier en bloc tout acte contraire à la loi, les regards se tournent vers les célébrités qui l’ont côtoyées durant toutes ces années. D’ailleurs, Christine Bravo a pris la parole sur la situation, quelques jours après Isabelle Alonso.
Gérard Miller est-il un prédateur sexuel qui a usé de son pouvoir pour contraindre des femmes sous emprise à commettre l’irréparable ? C’est ce que la justice devra trancher. Car depuis plusieurs semaines, les plaintes et témoignages sordides n’en finissent plus d’affluer au sujet du fameux « psychanalyste du PAF ».
Dans l’attente de la suite des procédures judiciaires, et alors que lui-même se défend d’avoir imposé quoi que ce soit à une femme dans sa vie, rares sont les célébrités qui lui ont apporté un plein soutien. Tout au plus Isabelle Alonso, son amie, a pris la parole. Une sortie d’ailleurs critiquée en raison de la teneur de ses propos, elle qui se revendique féministe assumée.
Christine Bravo évoque le cas Gérard Miller
Cette fois-ci, c’est une autre chroniqueuse de l’époque « On a tout essayé » qui s’est exprimée en la personne de Christine Bravo. Connue pour son franc-parler, la sexagénaire a été questionnée sur ce sujet bouillant dans les colonnes du « Parisien ». Elle a d’abord confirmé que Miller était perçu par ses collègues comme un dragueur invétéré, connu pour aller parler aux jeunes femmes dans le public :
On avait tous connaissance du comportement dragueur de Gérard et on se moquait ouvertement de lui.
En revanche, Christine Bravo assure n’avoir jamais eu d’échos des agissements pour lesquels le psychanalyste est mis en cause. Car si ça avait été le cas, elle le clame haut et fort, elle aurait immédiatement coupé les ponts :
Mais aucun de nous n’étions dans son cabinet ! Je n’ai jamais été au courant de tels faits, heureusement d’ailleurs, car je me serais indignée à juste titre. Jamais nous n’avons soupçonné des agissements aussi scandaleux. S’ils s’avéraient exacts, je serais vraiment épouvantée !
De son côté, un journaliste a relayé à l’AFP peu ou prou le même son de cloche : oui, une réputation de séducteur collait à la peau de Miller, mais rien de plus :
Il avait la réputation d’avoir une appétence marquée pour les jeunes femmes, mais aucune histoire sordide ne courait sur lui. Je suis stupéfait.
Il appartient désormais à la justice d’avancer sur le dossier et de statuer sur les nombreuses plaintes déposées contre Gérard Miller. En tout cas, ni Christine Bravo ni Isabelle Alonso n’ont poussé leur ancien collègue sous le bus. Et seul le temps dira si elles ont eu raison ou non de ne pas le faire.