Après l’avoir rencontré, Marc Lavoine (61 ans) cash sur Serge Gainsbourg : « Il m’a…

Serge Gainsbourg et Marc Lavoine
INA (DR) / France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Décédé d’avoir trop vécu un jour de mars 1991, Serge Gainsbourg a laissé un héritage colossal derrière lui, et une grande influence sur la jeune génération. Marc Lavoine, notamment, a eu envie de devenir chanteur grâce à « Gainsbarre », et a ensuite eu la chance de le rencontrer. Un moment un peu particulier avec l’imprévisible interprète de « La Javanaise », sur lequel Lavoine est revenu.

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Actuellement aux commandes du spectacle « Les souliers rouges », Marc Lavoine fait partie de ces artistes qui n’ont plus grand chose à prouver. Apprécié du public pour son look de dandy, sa voix suave et ses innombrables tubes, le natif de Longjumeau s’est bâti une sacrée carrière. Une carrière née indirectement grâce à un certain Serge Gainsbourg.

Marc Lavoine admiratif de Serge Gainsbourg

Invité de l’émission « La bande originale », l’artiste a en effet été interrogé sur Gainsbarre, qui est l’un de ses modèles principaux dans le métier. Car si certains ne le savent pas, c’est bel et bien le célèbre et charismatique auteur-compositeur qui a donné l’envie au jeune Marc Lavoine, encore adolescent, de marcher dans ses traces :

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Journaliste : « Il y a eu la découverte de Serge Gainsbourg et ça a été un choc musical qui a ébranlé peut-être toutes vos certitudes sur la musique à l’époque. Qu’est-ce qui se passe dans votre tête ? »

Lavoine : « Je ne sais pas. Je l’ai vu à la télé en costume, débraillé un peu, avec un orchestre derrière. Il fumait une cigarette. Je me suis dit que c’était différent (…) Ça m’a donné envie de faire ça ».



Et parce qu’il s’est fait connaître dans les années 1980 comme l’un des chanteurs émergents les plus prometteurs, Marc Lavoine a fini par avoir la chance de rencontrer son modèle. Un moment particulièrement intimidant :

La première fois ? Les portes de la maison de disques s’ouvrent, et il y a un type qui sort avec un verre de Ricard et une fille à côté, Jane Birkin. C’était impressionnant parce que dans la maison de disques, il y avait Léo Ferré, Barbara, Georges Brassens… C’était vraiment la maison de disques ! C’était très impressionnant d’être un jeune artiste dans un univers où il y avait Eddy Mitchell et Johnny Hallyday.

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Lors de cette première rencontre, Lavoine n’a pas eu l’opportunité d’adresser la parole à son idole. Intimidé encore aujourd’hui, il a expliqué : « On ne parle pas à Gainsbourg. On le regarde, on l’écoute ».

Malgré tout, après l’avoir croisé à plusieurs reprises ici et là, notamment en festivals, Lavoine a fini par avoir une conversation avec lui dans la loge de Gainsbarre au casino de Paris. Un souvenir sur lequel il ne s’est pas trop épanché, mais qui semble lui avoir convenu :

Là, il m’a parlé. Je disais quelques mots, puis il me répondait… J’écoutais surtout ce qu’il avait à me dire. Je lui faisais des compliments et lui, il passait à autre chose.

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Le dicton dit qu’il ne faut jamais rencontrer ses héros ou ses modèles, mais Marc Lavoine ne regrette absolument pas d’avoir pu partager quelques instants avec Serge Gainsbourg. Les propos du sexagénaire illustrent en tout cas l’impact de l’héritage laissé par l’homme à la tête de chou, même plus de 30 ans après son décès.

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