Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Les joueurs NBA aiment faire la fête, ce n’est un secret pour personne. Ils se retrouvent donc parfois dans des situations assez lunaires, comme cette sortie de Richard Jefferson avec les danseuses des Raptors. Il s’en souviendra toute sa vie.
Si tout n’est pas idéal dans leur quotidien, il faut reconnaitre que les joueurs NBA ont la belle vie. Ils sont riches, célèbres, et ont un emploi du temps particulièrement léger pendant la saison régulière. Les entrainements ne sont par exemple pas les plus intenses, et surtout, lorsqu’ils sont en déplacement, ils ont énormément de temps libre… Un contexte parfait pour faire la fête.
D’ailleurs, d’après le Français Kevin Séraphin, même LeBron James profitait du monde de la nuit lors de ses jeunes années, en faisant se déplacer les foules dans toutes les villes où il se trouvait… De passage dans le podcast « We Might Be Drunk », qui porte bien son nom, Richard Jefferson est revenu sur sa plus grosse soirée. Il a terminé entouré de pom-pom girls, le rêve de bien des joueurs.
La folle soirée de Richard Jefferson à Toronto
Quand tu es sportif professionnel, tu dois faire la fête. Tous les athlètes peuvent confirmer que leurs meilleurs matchs en carrière étaient après des cuites. Quand j’avais 26 ou 27 ans, je suis allé en boîte à Toronto avec un coéquipier. On voulait juste prendre un ou deux verres et trainer. Et là, je vois une fille passer avec un t-shirt « Grosse Sal*** », puis une autre… J’étais intrigué donc je suis allé leur demander ce que c’était.
Elle m’a dit qu’elles étaient l’équipe de danseuses des Raptors et que c’était la fête de Noël. J’ai immédiatement commandé 25 shots pour nous tous et c’est comme ça que c’est parti. On a pris plusieurs tournées et avec mon coéquipier on était dans un autre monde. On était ivres, mais combien de fois tu te retrouves avec les danseuses des Raptors qui veulent faire la fête ? J’ai pris des numéros et je suis rentré à 6 heures du matin à l’hôtel.
Le lendemain, j’ai sorti l’un des meilleurs matchs de ma carrière. C’était un match tôt dans l’après-midi, j’ai mis 20 points en première mi-temps. J’ai fini avec 39 il me semble. J’ai regardé les danseuses, toutes très belles, mais elles avaient des têtes d’enterrement. Quand j’ai parlé à une des filles après la rencontre, elles ne croyaient pas que j’étais avec elles la veille.
Les joueurs NBA ne s’en cachent pas, ils aiment faire la fête et en profitent dès qu’ils le peuvent. Même les soirées normalement calmes peuvent dégénérer, sans pour autant que cela ait un impact sur leurs performances. D’après Richard Jefferson, c’est même avec la gueule de bois que les superstars seraient les plus efficaces. C’est décidément un autre monde.
Richard Jefferson voulait sortir tranquillement à Toronto, il s’est retrouvé avec les danseuses des Raptors et l’envie de profiter avec elles. Il a donc enchainé les shots, ce qui ne l’a pas empêché de sortir un gros match le lendemain.