33 ans après sa mort, Jean-Louis Aubert cash sur sa débauche avec Gainsbourg : « Souvent, on…

Jean-Louis Aubert et Serge Gainsbourg
France TV (DR) / INA (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

S’il est toujours en forme du haut de ses 68 ans, Jean-Louis Aubert ne s’est pas franchement ménagé au cours de son existence. Bon vivant dans l’âme, attiré par l’excès, l’artiste est un habitué des fins de soirées arrosées. À ce propos, il avait trouvé une technique idéale avec un autre roi de la bouteille en la personne de Serge Gainsbourg. De sacrées confidences…

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« Maintenant je reviens, un peu cabossé, mais je l’ai bien cherché ». Ces paroles, Jean-Louis Aubert les a écrites en 2010 en ayant en tête les abus qu’il s’est autorisé dans sa vie. Issue de la génération post-mai 68 portée sur l’expérimentation, il n’a jamais caché avoir consommé de la drogue dans sa jeunesse. En fait, avant même d’être connu, il avait côtoyé « les bas-fonds », pour reprendre ses termes, aux Etats-Unis. Il racontait au « Monde » :

Sans le sou, j’ai fait la manche sur Hollywood Boulevard avec les junkies. On était dans les bas-fonds, on consommait des produits qui nous mettaient dans des états hallucinants. A l’époque, il y avait une drogue très curieuse, une sorte de tranquillisant pour éléphant. J’ai fait une espèce de coma où je suis sorti de mon corps. Je marchais à quatre pattes dans la rue, je voulais attraper les voitures dans mes mains car je me voyais immense.

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La technique d’Aubert et Gainsbourg pour rentrer chez eux étant saouls

Depuis ses années folles, qui se sont prolongées à l’apogée du groupe Téléphone, Jean-Louis Aubert s’est tout de même calmé. En revanche, l’acolyte de Louis Bertignac n’a jamais craché sur la bouteille, selon l’expression consacrée, ce qui a donné lieu à une étonnante anecdote. De passage au micro de France Bleu en 2014, il a admis qu’il était parfois éméché tard le soir, au point d’être désormais connu de la police de son quartier.



Reconnaissant qu’être une star aide « souvent » à obtenir une certaine indulgence de la part des policiers, il a notamment raconté :

Je ne devrais pas le dire… J’étais un peu fatigué à Paris et je me suis fait arrêter par la police. Je leur ai dit : « Retirez-moi le permis tout de suite ». Ils sont montés chez moi, ils m’ont mis au lit, et ils ont même conduit ma voiture jusqu’en bas de chez moi ! (sourire)

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Conscient de cet avantage, l’interprète de « Maintenant c’est fini » n’hésite pas à faire du stop auprès des forces de l’ordre lorsqu’il est éméché. Et ça marche !

Ça m’arrive quand je vois une voiture de police le soir de tendre le pouce, qu’ils me ramassent, et me ramènent à la maison.

Mais rien n’égalera jamais sa technique avec Serge Gainsbourg à la fin des années 1980. À la fin de leurs soirées très arrosées, les deux hommes avaient trouvé une sacrée technique, totalement improbable :

Avec Serge Gainsbourg, on rentrait souvent, soit en voiture de police soit avec les camions poubelles…

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Jean-Louis Aubert a toujours vécu sa vie comme il l’entendait, depuis son départ soudain vers les Etats-Unis étant jeune jusqu’à aujourd’hui. Et sur la route, l’artiste a amassé un nombre incalculable d’anecdotes plus ou moins avouables, dont celles évoquées ci-dessus ne sont qu’un maigre échantillon !

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