Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Empêtrée dans une guerre des mots violente avec Anthony et Alain-Fabien Delon, ses deux frères, Anouchka Delon a décidé de contre-attaquer. Et c’est dans un entretien explosif accordé au magazine « Elle » que la jeune femme a révélé des détails troublants sur les deux hommes, notamment sur leur rapport aux armes.
« Il est temps que je me défende ». C’est par ces mots qu’Anouchka Delon explique sa décision de prendre la parole via une longue interview dans « Elle ». Voilà en effet plusieurs mois que la fratrie Delon s’écharpe et s’accuse mutuellement de manquements dans la gestion d’Alain Delon, légende du cinéma français dont l’état de santé continue de décliner. D’après Anthony, d’ailleurs, il pourrait ne pas finir 2024.
Anouchka Delon s’en prend violemment à Anthony et Alain-Fabien
C’est dans ce contexte qu’Anouchka a vidéo son sac sur ses frangins. Très critiquée il y a quelques semaines, elle semble bien décidée à reprendre la main, et elle ne lésine pas sur les moyens. Extraits :
L’autre jour, à table, c’était tellement sinistre que j’ai failli éclater de rire nerveusement. C’est ça, une famille ?
Le pire, c’est que bien qu’Anthony, 59 ans, et Alain-Fabien, 29 ans, sachent que je déteste les armes – c’est le truc de mon père, d’une virilité d’un autre âge, il en a toute une collection –, ils se baladent armés dans la maison… Mes frères se croient au Far West.
Et puis mes frères démolissent l’image de mon père, ils postent sur les réseaux sociaux des photos de lui diminué, qu’il ne voudrait pas qu’on diffuse.
Alors que les tensions continuent d’être vives, Anouchka Delon a fait savoir que son quotidien devenait très difficile :
Des gens ont essayé d’entrer chez moi, je ne dors plus, je ne mange plus, j’ai envie que ça s’arrête. Et puis, il y a ce chiffre fou, 300 millions d’euros… Comme si mon père c’était Taylor Swift. C’est très loin de la vérité, mais ça attise les convoitises.
Pour la comédienne, pas question d’emmener son fils dans la fameuse résidence d’Alain Delon, afin de lui épargner toutes ces difficultés :
Je n’emmène jamais mon fils à Douchy, je ne veux pas qu’il connaisse cette ambiance, ces gens qui m’ont poignardée dans le dos. Un enfant, c’est une éponge.
Finalement, à en croire Anouchka Delon, seule sa présence remet un peu de baume au coeur à son père, très diminué. Elle raconte :
Quand je viens, il s’illumine. Il sort de son lit, met du parfum, on déjeune. Je le trouve encore tellement beau ! Ses yeux bleus l’habillent.
C’est (encore) la guerre chez les Delon, et la prise de parole d’Anouchka ne devrait pas arranger la situation. Quoiqu’il en soit, et sans prendre parti, force est de constater qu’Alain Delon doit être bien attristé par ce douloureux spectacle donné par ses enfants…