45 ans plus tard, Gérard Jugnot très honnête sur ‘Les Bronzés font du ski’ : « Je crois que…

Gérard Jugnot et Josiane Balasko

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Diffusé pour une énième fois à la télévision ce 13 février, le film « Les Bronzés font du ski » a encore cartonné en termes d’audiences. De quoi faire réagir honnêtement Gérard Jugnot, interrogé à ce propos lors d’un passage sur RTL. Car pour lui, c’est une explication finalement assez inattendue qui est à l’origine de ce constat.

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5 millions de téléspectateurs, c’est le raz-de-marée réalisé par « Les Bronzés font du ski » lors de leur dernière diffusion en date il y a quelques jours. À la manière des films de Louis de Funès, ou bien du « Dîner de cons », dont Thierry Lhermitte ne garde d’ailleurs pas un bon souvenir, « Les Bronzés » première et deuxième édition se transmettent de génération en génération, avec toujours le même succès.

Un peu incrédule face à ce nouveau carton, Laurent Ruquier a d’ailleurs ironisé sur le plateau des « Grosses têtes » :

Moi je me demande si les gens ne regardent pas une nouvelle fois pour vérifier si les choses changent au fil des années !

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Gérard Jugnot sait pourquoi les Bronzés cartonnent encore

Également présent, Gérard Jugnot a avancé un argument différent, et un poil plus sérieux. Celui qui joue le mari de Josiane Balasko dans le film a en effet insisté sur le caractère indémodable du long-métrage :

Moi, je crois que l’avantage des skis ou des maillots de bain, c’est que ça se démode beaucoup moins qu’un film qui se passe dans une ville avec du mobilier urbain, des voitures… Là, il n’y a pas ça.



Toujours est-il que la popularité du Splendid ne se dément pas… sauf auprès d’eux-mêmes ! En effet, le malicieux Jugnot a indiqué que ses compères et lui ne regardaient pas le film lorsqu’il passe à la télévision :

Tout le monde le regarde sauf nous !

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En tout cas, si tous les acteurs qui y ont pris part assument évidemment ce merveilleux film qu’est « Les Bronzés font du ski », c’est moins le cas des « Bronzés 3 ». Le plus dur publiquement envers ce long-métrage, qui avait rencontré un succès de box office mais pas d’estime, a été Michel Blanc sur France Télévisions :

J’ai été un peu traumatisé par les suites. Pour les Bronzés 3, on n’avait pas le choix. On voulait retravailler ensemble, on a essayé d’écrire autre chose, et tout le monde nous disait : « Ce n’est pas ce qu’on te demande ». On était dans une sorte du piège. On a fait au mieux. Les Bronzés 1 et 2 étaient une écriture collégiale, avec des gens qui avaient le même état d’esprit.

Puis chacun a pris sa personnalité petit à petit. Alors quand on revient pour écrire ensemble, on s’aperçoit, sans jugement de valeur, qu’on ne va pas tous dans la même direction. Ça donne un patchwork, et c’était très compliqué.

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Si le troisième épisode des « Bronzés » était peut-être celui de trop, les années n’ont aucun effet négatif sur les deux bijoux que sont les deux premiers volets de la saga – au contraire ! Une réelle fierté pour les membres du Splendid, même si, comme Gérard Jugnot l’a sous-entendu, chacun d’entre eux est passé à autre chose depuis.

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