Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Le mois prochain, à Miami, Benoît Saint-Denis sera face au plus grand test de sa carrière. Sa préparation doit s’intensifier mais malheureusement, elle pourrait être perturbée par la grosse polémique qui entoure son manager…
Benoît Saint-Denis n’est plus qu’à quelques semaines du plus gros combat de sa carrière, la pression doit commencer à monter. Pour parfaire sa préparation, il a d’ailleurs passé quelques jours en Bulgarie afin de recevoir les conseils d’un monstre sacré de la lutte, domaine dans lequel Dustin Poirier, son futur adversaire, n’est pas le plus à l’aise.
Malheureusement pour lui, alors que cette période devrait être marquée par un calme absolu, son clan a été au coeur d’une grosse polémique sur les réseaux sociaux. Son manager Giom Peltier a effet publié plusieurs messages assez engagés sur le plan politique, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne prend pas de précaution pour faire passer ses idées.
Grosse polémique autour du manager de Benoît Saint-Denis
Dans la serie "MMA Français et Extrême droite" aujourd'hui c'est Giom Pelletier qui s'illustre en partageant un compte qui sous couvert de patriotisme partage des vidéos indique que "si une communauté est victime de racisme c'est parce qu'elle apporte le désordre" pic.twitter.com/xHus6iBCKl
— Nordine (@Nordeen83) February 2, 2024
Si le MMA est un sport malheureusement politisé aux États-Unis, il suffit de voir l’accueil réservé à Donald Trump à chaque fois qu’il se présente à un évènement UFC, c’est plutôt surprenant de voir la tendance débarquer en France. Le manager de Benoît Saint-Denis n’a pas vraiment pris de pincettes, avec ces deux messages engagés et ciblés. Dans la communauté, ça ne passe pas forcément.
La honte. https://t.co/3FBkntIJB9
— ARENA (@MMArena_) February 10, 2024
Alors évidemment, chacun est libre de ses opinions et surtout de les exprimer. Mais à l’approche d’un combat aussi important, Benoît Saint-Denis se serait sans doute passé de cette polémique et de l’attention qui va avec.