Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Victor Wembanyama est désormais bien installé dans sa nouvelle vie de superstar des Spurs, et cela se ressent sur le terrain. Il monte en puissance, enchaine les prestations solides, ce qui est plutôt encourageant pour l’avenir. Et après 6 mois, il s’est livré sur son expérience.
Présenté comme un prodige depuis son adolescence grâce à un physique unique, Victor Wembanyama est arrivé en NBA avec une pression énorme. Non seulement il était décrit comme un phénomène générationnel, mais certains observateurs sont même allés jusqu’à faire de lui le prochain GOAT de la ligue. Pour répondre à cette exigence, il était dans l’obligation d’impressionner dès le premier jour.
Et le plus fou, c’est qu’il est pour l’instant à la hauteur grâce à ses nombreux gestes jamais vus ! Lors d’un duel face à Rudy Gobert par exemple, qui est l’un des meilleurs défenseurs au monde, il a osé sortir un dribble normalement réservé aux meneurs. De même ses prestations globales sont plus que prometteuses pour les Spurs.
Victor Wembanyama parle de sa mentalité
Ce que l’on ne sait pas, c’est que dans une ligue beaucoup moins populaire en France, la NHL, il y a un garçon qui présente exactement les mêmes qualités. Il s’appelle Connor Bedard, est Canadien, et il vient de rencontrer Victor Wembanyama pour la première fois dans une longue interview croisée. L’occasion pour le tricolore de faire un aveu sur son pays.
Victor Wembanyama : Je ne sais pas pour toi, mais en France, quand tu es vraiment jeune, c’est presque interdit de rêver de jouer en NBA parce que rares sont ceux qui arrivent à ce niveau.
Connor Bedard : Moi je suis canadien tout le monde rêve de jouer au hockey en NHL. Mais comme pour toi et la NBA, ça a longtemps été un simple rêve. Même quand tu y arrives ça n’a pas l’air réel.
Victor Wembanyama a souvent eu l’impression qu’il n’avait pas le droit de penser à la NBA dans son enfance, ce qui a dû renforcer sa motivation… Car avec des qualités comme les siennes, son destin était déjà tout tracé à la naissance. Au-delà de cette nouvelle mentalité découverte aux États-Unis, il s’est aussi livré sur ce qu’il a appris en NBA :
Victor Wembanyama : J’ai probablement appris plus dans les 6 derniers mois que pendant toute ma vie. Par exemple, en présaison et en intersaison, la charge de travail est folle. C’est intense, les entrainements sont longs. Mais pendant la saison, on ne s’entraine jamais à 100%. Pendant la saison, c’est la récupération qui doit être au top.
Victor Wembanyama a découvert une nouvelle mentalité aux États-Unis, où rêver plus grand est la norme. Qui sait, peut-être que grâce à lui et son impact, la NBA sera désormais un objectif banal pour tous les jeunes basketteurs de France.