puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
En pleine tournée aux États-Unis afin d’observer les basketteurs français présents sur place, Vincent Collet a dernièrement visité les Spurs de Victor Wembanyama. Interrogé par le quotidien l’Équipe, le sélectionneur des Bleus en a profité pour donner son avis sur les débuts NBA du big man.
Les derniers championnats du Monde ayant été un fiasco pour l’Équipe de France, bien des choses doivent être modifiées à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris. L’une d’entre elles était notamment de revoir la constitution du roster tricolore. Seuls ceux qui ont vraiment pu montrer des choses cette saison auront leur ticket pour le tournoi, ce qui pose problème pour certains comme Evan Fournier.
Avec plus d’une dizaine de joueurs présents aux États-Unis, le sélectionneur Vincent Collet a donc décidé d’entreprendre un voyage de quelques semaines afin d’observer de près tous les athlètes qu’il serait susceptible de retenir pour les JO. Son périple avec Boris Diaw et Ruddy Nelhomme l’a notamment emmené à San Antonio et le tacticien a d’ailleurs évoqué son passage dans le Texas auprès du quotidien l’Équipe :
On a été bien accueilli grâce à Boris (champion en 2014 avec les Spurs, ndlr). Il y a eu des échanges avec Pop, gratifiant et riche. Comme avec Monty Williams à Detroit, on peut discuter de comment tel joueur s’entraîne, là où il a progressé, où il doit avancer. Pop l’a fait pour Victor (Wembanyama), a partagé avec nous un scouting report et nous a montré comment il préparait les matchs.
Vincent Collet très optimiste concernant Victor Wembanyama
Car si le coach a rendu visite aux Spurs, c’est avant tout pour constater les progrès de Victor Wembanyama, appelé à devenir le visage de la sélection dans les années à venir. déterminé à participer aux Jeux de Paris, le pivot avait cependant fait l’impasse sur le dernier Mondial avec les conséquences que l’on connaît. Globalement, Collet se montre plus que satisfait par ses premiers pas sur les parquets américains :
C’est difficile de dire que son absence ait pu être positive. La bonne nouvelle, c’est que sa saison va s’achever mi-avril, et qu’il va pouvoir souffler. Entre la draft et le début de la saison, Gregg Popovich m’avait appelé plusieurs fois pour prendre des informations sur lui. Sa première moitié de saison est positive. Même si c’est Victor, 20 points, 10 rebonds (par match), il faut les faire…
Au-delà des débuts NBA très convaincants de son ancien poulain aux Nets, l’entraîneur constate également une progression dans l’alchimie qu’il a développé avec les Éperons :
L’équipe le sert mieux. Avant, il partait dans des rallyes casse-gueule. Il a épuré son jeu, joue mieux les spins et les backdoors, prend mieux la position même s’il se fait pousser. Il a progressé. On n’a encore rien vu.
En l’espace d’une quarantaine de matchs, Victor Wembanyama a déjà mis pratiquement tout le monde d’accord tout en nettoyant déjà certains défauts dans son jeu, à l’image de son équipe à San Antonio. Autant dire que les voyants sont au vert pour Vincent Collet, à quelques mois seulement des Jeux Olympiques de Paris.
