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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
En pleine forme à l’Est, les Knicks ne font toujours pas appel aux services d’Evan Fournier. À l’approche de la trade deadline, le cas du Français fait forcément débat. Ses dirigeants n’auraient toutefois qu’un seul choix à leur disposition le concernant.
Avec six victoires consécutives, ils font tout simplement figure d’équipe la plus en forme de la ligue. Les Knicks rayonnent plus largement depuis l’arrivée d’OG Anunoby et n’ont perdu que deux de leurs 14 matchs disputés en sa présence. De son côté, Evan Fournier reste inévitablement cloué sur le banc de son équipe et attend patiemment de bénéficier d’une porte de sortie. Et le timing parait adéquat pour qu’il l’obtienne.
Une seule issue possible pour Evan Fournier aux Knicks ?
Écarté de la rotation de Tom Thibodeau depuis de longs mois, Fournier pouvait espérer faire l’objet d’un trade le plus rapidement possible. Or, tandis que la deadline du 8 février approche dangereusement, il se trouve toujours à New York et alimente simplement quelques rares rumeurs. Un constat qui entraine forcément des interrogation chez les fans, auxquelles Ian Begley de SportsNet New York a répondu :
Si les Knicks n’incluent pas Fournier dans un deal avant le 8 février, ils pourraient simplement décliner sa team option pour 2024-25 et le laisser tester la free agency. Cela aurait toutefois pour conséquence de perdre un salaire non-négligeable qui pourrait être inclus dans de potentiels trades. Du coup, les Knicks pourraient valider l’option de Fournier dans le but de l’inclure dans un trade pendant l’intersaison.
Autrement dit, sur le papier, le calvaire du Français pourrait se poursuivre jusqu’à l’été si ses dirigeants venaient à refuser de le laisser libre. Un scénario qui se révélerait toutefois à risques pour sa franchise selon Begley :
Mais le fait de garder Fournier pendant l’été implique de mauvaises répercussions. Quand des équipes traitent des joueurs comme de simples assets pour un trade et ignorent l’aspect humain du business, les joueurs des autres équipes le remarquent.
Ça peut conduire ces derniers et leurs agents à voir d’un mauvais œil les front offices en question. Malgré cela, certains exécutifs se fichent de cette donnée. Mais si je devais donner mon avis, je dirais que les Knicks la prennent en compte.
Il y aurait donc peu de chances de voir les Knicks maintenir Vavane prisonnier durant la prochaine intersaison. Pour Begley, l’hypothèse la plus crédible reste donc un départ dans les jours à venir :
Je dirais qu’ils veulent faire la bonne chose pour Fournier et le trader avant la deadline s’ils reçoivent une offre adéquate. Il est le plus souvent hors de la rotation depuis 13 mois. Le garder au placard pendant deux mois supplémentaires pour le balancer dans un trade fait sens sur le plan économique. Mais ça pourrait leur revenir en pleine face vis-à-vis de la perception des autres joueurs/agents.
D’après le bien renseigné Ian Begley, Evan Fournier a toujours de fortes chances de quitter les Knicks avant la date limite du 8 février prochain. Et si ce n’est pas le cas, il devrait pouvoir le faire en tant qu’agent libre à l’issue de la saison.
