Par Guillaume K. | Journaliste sportif
On entend souvent dire que Michael Jordan est le joueur le plus craint de l’histoire, qu’il était une superstar intimidante par son jeu et sa présence… Mais visiblement, certains ne le voyaient pas comme ça à l’époque, la preuve avec cette folle anecdote.
Lorsque les anciens comparent LeBron James et Michael Jordan, ils affirment souvent que le King ne bénéficie pas du même respect que son ainé, qu’il n’insuffle pas la même peur chez ses adversaires. Il faut dire que la superstar des Lakers est plutôt du genre à devenir ami avec ses rivaux, là où l’ancien des Bulls était plutôt du genre à se battre sur le terrain.
Mais attention, il ne faut pas non plus croire que MJ était ce tyran dont personne n’osait s’approcher. Oui, il faisait régner une ambiance militaire au sein de la franchise, mais il a tout de même réussi à créer quelques belles amitiés lors de son passage dans la ligue. Il a longtemps été très proche de Charles Barkley, il part aujourd’hui encore avec Magic Johnson en vacances… Clairement, il sait se détendre.
Michael Jordan humilié par son ancien entraineur
Et puis en-dehors du microcosme NBA, il y avait des personnes qui ne connaissaient pas le joueur, mais Michael, l’enfant qui a grandi en Caroline du Nord. C’était notamment le cas d’un dénommé Dick Neher, qui se permettait donc quelques folies lorsqu’il voyait son ancien joueur. MJ n’a pas dû subir des humiliations de la sorte souvent.
Dick Neher, son ancien entraineur de baseball lorsqu’il était plus jeune, s’est glissé derrière lui un jour, il a attrapé son caleçon, et il l’a remonté le plus haut possible et de toutes ses forces pour lui faire le plus mal possible. Une douleur que seul un ancien de l’armée pouvait imaginer. Quand Jordan s’est retourné, il a simplement dit : « Tu es toujours le blanc le plus fou que je connaisse ».
Cette anecdote remonte à l’intersaison 1988, alors que Michael Jordan venait tout juste d’être élu MVP, meilleur marqueur de la ligue mais aussi Défenseur de l’Année. Il en fallait plus pour impressionner son ancien entraineur de baseball, qui a décidé de lui faire les salutations les plus humiliantes de l’histoire. Comme quoi, tout le monde n’avait pas peur du n°23 des Bulls, contrairement à la croyance populaire.
En même temps, MJ ne pouvait que respecter celui qui lui a inculqué certaines valeurs qui ont fait sa force en NBA. Dans ce même livre, Neher raconte à quel moment il s’était aperçu que le jeune Jordan n’était pas un garçon comme les autres :
J’ai une photo de lui accroupi, avec les mains sur les genoux. Ses doigts tombent clairement sur son tibia. À 13 ans, il avait les plus grandes mains que j’ai jamais vues.
Michael Jordan était redouté par ses adversaires en NBA, mais pas forcément par ceux avec qui il a grandi. La preuve, son entraineur de baseball se permettait des actions aussi folles sur le meilleur joueur de la planète.