Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Partie de BFM TV après plusieurs années de bons et loyaux services, Aurélie Casse est assurément l’une des personnalités les plus en vue du service public depuis la rentrée de septembre dernier. D’ordinaire plutôt discrète dans les médias, la journaliste s’est confiée dans les colonnes de « La Tribune ». L’occasion pour elle d’aborder divers sujets plus personnels, dont sa discrétion, son tempérament dans la vie privée, et son physique.
Connue et révélée sur BFM TV, où elle s’était imposée comme une figure majeure, Aurélie Casse est encore passée dans une autre dimension en rejoignant France 5 durant l’été. Et si son expérience dans « C A Vous » aura tourné court, c’est parce qu’elle souhaite pleinement se concentrer sur « C L’Hebdo », qu’elle anime et qui cartonne.
Pour autant, la native de Limoux n’est pas forcément une grande habituée des interviews. Dans les colonnes de La Tribune, elle a d’ailleurs expliqué pourquoi :
Parce que j’ai l’impression que ça n’intéresse personne. C’est toujours délicat de parler de soi et encore plus quand on ne sait pas mentir (rires). Dans le monde audiovisuel, où il faut parfois faire des concessions, forcer sa nature.
Aurélie Casse explique son côté « sauvage »
Dans ce même entretien, celle qui cartonne avec plus d’un million de téléspectateurs sur France 5 a ensuite été invitée à répondre sur ce côté « sauvage », qu’elle revendique. Elle a ainsi répondu :
Demandez à mon compagnon. Je ne pense pas pas être compliquée à vivre mais je suis assez sauvage, avec un très fort caractère. Il faut toujours un peu de temps pour m’apprivoiser. J’aime prendre mon temps pour tout. Un peu comme les chats.
Prendre son temps, pour maîtriser au mieux ses choix tant personnels que professionnels : une recette qui fonctionne à merveille pour Aurélie Casse. Et à ceux qui oserait avancer que le physique de la trentenaire lui a ouvert des portes dans le métier, et qu’elle lui devrait sa réussite, sa réponse est là encore claire et précise :
J’imagine que ça a pu m’aider, mais je n’ai jamais misé dessus. Faire de la télé ne faisait pas partie de mes rêves d’enfant. Tout ce que je désirais, c’était exercer le métier de journaliste, avec une préférence pour la radio ou la presse écrite. Avant que BFMTV me propulse devant la caméra, je suis passée par tous les postes qui existent dans ce milieu : caler les invités, aider les journalistes à préparer leur tournage… Je rêvais de faire du terrain.
Toutes ces expériences m’ont permis de me sentir de plus en plus légitime et de gommer ce syndrome de l’imposteur. Et pour être très honnête, je ne me suis jamais considérée comme une jolie fille, car on s’est beaucoup moqué de moi à l’école.
À l’aise sur France Télévisions, où son succès la conforte et l’encourage à viser encore plus haut, Aurélie Casse commence petit à petit à se confier sur un volet plus personnel. Une évolution qui fait partie du « package » des stars sur les grandes chaînes, à tort ou à raison, et qui ne fait surtout pas oublier l’essentiel : le talent et la réussite de la jeune femme à l’écran.