Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Comme Joel Embiid, Karl-Anthony Towns a connu un énorme coup de chaud ce lundi face aux Hornets. Malheureusement, lui et les Timberwolves sont repartis avec la défaite, et l’entraineur Chris Finch n’a pas mâché ses mots en conférence de presse !
Quelle soirée extraordinaire pour les amoureux de basket offensif… En l’espace de quelques heures, les fans ont pu assister à la performance légendaire de Joel Embiid sur la tête de Victor Wembanyama, puis à la réponse e Karl-Anthony Towns. En feu pendant les trois premiers quarts de la rencontre face aux Hornets, il a procuré de grandes émotions aux spectateurs du Target Center :
This has to be the call of the season by the Hornets announcer.
— Noa Dalzell 🏀 (@NoaDalzellNBA) January 23, 2024
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KAT et les Wolves massacrés par Chris Finch !
Le problème, c’est que marquer 62 points n’a aucun intérêt si on laisse son adversaire en mettre autant de l’autre côté du terrain. Transparent défensivement et plus assez spontané en attaque dans les dernières minutes, KAT a été mis sur le banc sans scrupule par son entraineur Chris Finch. D’ailleurs, après la défaite surprise de ses hommes, ce dernier a été sans pitié.
C’était une prestation dégoûtante en défense, et un basket immature pendant toute la rencontre… La victoire ne nous a pas échappée, c’était écrit depuis le début du match. C’est ce qui arrive quand tu as cette approche du match. Je comprends qu’il faut trouver le joueur qui a la main chaude, mais à un moment il faut aussi retrouver un vrai jeu, faire les bonnes actions au bon moment.
Il y a beaucoup de manières d’être immatures, et j’ai vu beaucoup de prestations immatures dans tout le groupe. Nous avons manqué de respect au sport, à nous, et nous avons perdu, c’est exactement ce qu’on méritait. C’est évidemment qu’à un moment Karl-Anthony essayait de battre les records. Quand il a perdu son coup de chaud c’était difficile dans les dernières minutes.
Chris Finch était presque heureux de voir ses joueurs s’incliner face aux Hornets, puisqu’il voit en ce résultat une bonne leçon. Karl-Anthony Towns a longtemps été chaud, mais forcer pour le faire briller a été préjudiciable, d’autant qu’il ne se donnait pas à 100% en défense. Espérons qu’ils se souviendront de cette déconvenue tout au long de la saison.
Les Timberwolves se sont sans doute dits que la rencontre face aux Hornets ne serait qu’une formalité avec un si bon Karl-Anthony Towns. Ils sont vite tombés dans la caricature et Chris Finch est heureux que le basket les ait rattrapé.