Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Au regard de la belle carrière qu’elle poursuit désormais dans les médias, on oublierait presque que Laury Thilleman a été élue Miss France en 2010, quelques mois après avoir été sacrée Miss Bretagne. Pourtant, il est possible d’être à la fois désignée comme la plus belle femme de France, et d’avoir d’importants complexes. Pour la Brestoise, en l’occurrence, c’est surtout la poitrine qui a longtemps été source de mal-être. Et elle l’a confié avec franchise et courage.
Entre ses activités d’animatrice, ses engagements caritatifs et même les courses automobiles auxquelles elle a pris part, Laury Thilleman fait incontestablement partie des Miss France qui ont parfaitement réussi la transition après leur année de règne. Désormais âgée de 32 ans, la 5ème dauphine de Miss Univers 2011 a jugé qu’il était l’heure de se livrer – ce qu’elle a fait dans l’ouvrage « Corps à coeurs » de Laurie Darmon.
À cette occasion, Laury Thilleman a notamment évoqué son mariage avec le chef cuisinier Juan Arbelaez, qui s’est malheureusement soldé par une séparation en 2022. Parmi la ribambelle de sujets évoqués, celle qui se spécialise également désormais dans les conseils bien-être a aussi parlé d’un de ses plus grands complexes. Et il concerne sa poitrine.
Le complexe qui a longtemps marqué Laury Thilleman
Se replongeant dans son adolescence, celle qui officie sur France Télévisions depuis 2017 a expliqué :
J’ai eu les règles à treize ans. Et au même moment, j’avais un « mono-sein » qui commençait à pointer le bout de son nez ! L’enfer : j’avais un pec à gauche et l’équivalent d’un raisin à droite. Ça me complexait énormément.
Pour ne rien arranger, lors d’une de ses premières boums, Laury Thilleman avait dû endurer une remarque de sa mère dont elle se serait bien passée :
Ma mère qui lance au moment du gâteau : « Vous avez vu le petit bout de sein de Laury qui pousse ? » Ce jour-là je portais un débardeur jaune que j’adorais, ça m’a traumatisée, je n’ai jamais plus osé le mettre.
Pour conclure sur le sujet, la trentenaire a livré une phrase qui pourrait étonner à première vue, mais qui est pourtant bien réelle :
Depuis je n’ai jamais vraiment été à l’aise avec ma poitrine… Et avec mon corps tout court pendant longtemps…
Il faut dire que dans sa jeunesse, consciente d’être différente du fait de sa grande taille (elle mesure 1m78, ndlr) Laury Thilleman a beaucoup complexé de son physique « d’asperge filiforme », comme elle le décrit elle-même. Et si ces mauvais souvenirs d’adolescence appartiennent désormais au passé, preuve en est qu’elle ne les a pas oubliés.
De ces révélations de Laury Thilleman, il émane surtout une conclusion intéressante : on peut être une reine de beauté, enviée par de nombreuses personnes, et tout de même avoir d’importants complexes vis-à-vis de son corps. Un rappel sur le fait que chacun peut être concerné, et qu’il convient de plaider l’acceptation de son physique, quel qu’il soit. Un chemin souvent long et sinueux, même pour une ex Miss France…