puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Cette saison, tout se déroule à merveille pour les Timberwolves, au même titre que pour Anthony Edwards sur le plan individuel. La jeune star réalise la meilleure année de sa carrière. Et si cela se passe ainsi, c’est peut-être en partie grâce au paternalisme de Rudy Gobert, comme il l’a expliqué.
L’an passé, les Timberwolves avaient beaucoup déçu alors que l’intégration de Rudy Gobert se faisait de manière difficile. 2023-24 est toutefois une histoire bien différente puisque les hommes de Chris Finch sont dans la forme de leur vie. Meilleure défense de la ligue, bien rodés en attaques, les Loups cartonnent au sein de leur conférence Ouest et c’est bien évidemment aussi le cas de leurs leaders.
Dans cet effectif, Anthony Edwards a su enfin tirer son épingle du jeu et s’affirme comme le patron offensif. L’arrière de 22 ans n’avait jamais connu de campagne individuelle aussi éblouissante avec 26 points par match. Mais cela ne serait peut-être pas survenu si Rudy Gobert n’avait pas décidé de limiter la consommation de malbouffe de ce dernier, comme il l’a raconté dans Off Guard With Austin Rivers.
L’alimentation d’Anthony Edwards surveillée par Gobert
On en rigole, mais il ne se rendait pas compte à quel point ça pouvait avoir un impact. Je n’arrête pas de l’embêter quand je le vois manger et je lui dis : « Tu es sûr de vouloir être ce que tu veux être ? » Quand on est un athlète, on doit savoir quand s’arrêter et changer un peu. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas manger comme je le fais en ce moment, mais il s’agit de comprendre que tout ce que on fait peut avoir un impact sur nos performances.
Je sais à quel point on peut avoir envie de gagner et devenir le meilleur. Il a beaucoup grandi. Il a gagné en maturité et a compris qu’il voulait avant tout gagner. C’est l’un des gars les plus compétitifs que j’aie jamais côtoyés. Pour moi, il s’agit de comprendre ce qu’il faut faire en dehors du terrain. Cela me rendrait heureux de le voir non seulement performer mais aussi être heureux, sans aucun regret, à la fin de sa carrière.
J’ai l’impression d’être ici pour une raison, et c’est pour l’aider à progresser, pour le voir grandir, et je sais qu’il grandit encore. Faire partie de cela, sachant qu’il est évidemment un élément clé de ce succès.
Si le déroulement de la saison se passe si bien pour la franchise du Minnesota, c’est aussi en grande partie grâce à Rudy Gobert, lui qui en est à sa deuxième saison sous ce maillot.
En effet, le triple DPOY semble avoir retrouvé du poil de la bête puisqu’il est pressenti pour remporter cette récompense pour la quatrième fois de sa carrière. Mais au-delà de ses bonnes performances défensives, le Français tient aussi à coeur son rôle de mentor du haut de ses 31 ans. Il lui est donc arrivé par plusieurs fois de disputer Anthony Edwards lorsque ce dernier oubliait de respecter ses restrictions alimentaires.
Les deux hommes forts du côté des Wolves cette saison sont Anthony Edwards et Rudy Gobert. Le premier mène le front de l’attaque, tandis que l’autre s’impose comme le patron de la défense. Et le Tricolore est attentif sur le terrain comme en dehors, puisque il va jusqu’à surveiller l’alimentation de ses coéquipiers.
