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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Personnalité marquante du PAF depuis de très longues années, Christophe Dechavanne s’est offert un retour réussi dans « Quelle Epoque », qui continue de cartonner. Malgré tout, l’animateur ne s’est pas guéri de ce qu’il considère être sa « maladie ». Un problème qui lui a pourtant joué de très nombreux tours par le passé…
La vie d’un animateur à la télévision est faite de hauts et de bas, et Christophe Dechavanne n’a pas échappé à la règle. Heureusement pour lui, le Parisien a toujours su bien gérer les périodes de creux, en étant toujours suffisamment à l’affut pour revenir en force. C’est ce qu’il a fait il y a un an et demi maintenant via « Quelle Epoque » sur France 2, où il accompagne Léa Salamé et Philippe Caverivière.
Une expérience gratifiante pour l’éternel acolyte de Patrice Carmouze, qui n’a de toute façon plus grand chose à prouver dans le monde de la télévision. Poids-lourd du milieu depuis plus de 30 ans, Dechavanne n’a cependant pas toujours tout bien fait. L’une de ses manies, par exemple, ulcère ses collaborateurs.
Christophe Dechavanne, maladif du retard
Dans les colonnes de Paris-Match, le sexagénaire a révélé être systématiquement en retard, et pas qu’un peu. Anecdotique ? Absolument pas, car ce penchant qu’il estime être une « maladie » lui a déjà coûté très cher :
Je considère cela comme une maladie. J’ai sans doute été le seul producteur de Paris à arriver en retard à mes propres émissions, ce qui coûtait une blinde en heures supplémentaires, j’ai perdu des jobs à cause de ça.
Un jour je devais déjeuner avec le patron de RTL », il était question d’une quotidienne : cinquante minutes de retard ! Quand je suis arrivé avec un bouquet de fleurs, il était parti et l’émission avec…
Pire encore, ces retards excessifs ont empêché Christophe Dechavanne de faire ses adieux à sa mère, alors mourante :
Pour moi ça ne pouvait pas être aussi urgent que ça… Ma mère ne pouvait pas mourir.
Sur une note plus légère, Léa Salamé elle-même avait admis avoir été concernée par le problème. Sur le plateau de « Touche pas à mon poste », celle qui est aux manettes de « Quelle Epoque » avec Dechavanne avait en effet balancé l’énorme retard de l’animateur lors de leur première rencontre durant l’été, avant le lancement de la première saison :
On avait rendez-vous. On s’est vus début juillet. Il a débarqué avec une demi-heure de retard. Il venait de sa campagne en short, en baskets […] Quand je dis une demi-heure, c’est pour être polie avec toi. Il est arrivé avec deux heures de retard !
Eternel retardataire, et visiblement impossible à soigner, Christophe Dechavanne a laissé passer quelques opportunités et moments marquants de sa vie en raison de cette « maladie ». Autant dire que le diction « être à l’heure c’est déjà être en retard » ne s’applique pas du tout à la star du PAF, qui a au moins le mérite d’assumer !
