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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Dennis Rodman n’était pas forcément le joueur le plus talentueux avec un ballon dans les mains, alors il trouvait des moyens alternatifs d’avoir une influence sur les résultats de ses équipes. Il pouvait visiblement aller très loin…
En NBA, il n’y a pas que le talent qui permet de briller et d’avoir un impact positif sur les résultats de son équipe, il y a aussi la psychologie. Dans la ligue actuelle par exemple, il est assez clair que Dillon Brooks ne fait pas partie des joueurs les plus doués avec un ballon dans les mains… Pourtant, grâce à sa mentalité et sa capacité à rentrer dans la tête de ses adversaires, il a totalement changé le visage des Rockets.
Et dans les années 90′, Dennis Rodman était un petit peu pareil. Le légendaire intérieur des Pistons et des Bulls était un besogneux, un travailleur, mais pas forcément un talentueux. Son style de jeu reflétait d’ailleurs bien cela, puisqu’il se « contentait » souvent de défendre dur, de prendre énormément de rebonds, et de faire la passe à Michael Jordan ou Scottie Pippen.
La technique de Rodman pour rendre dingues les adversaires
Puis, pour pimenter un peu ses matchs, il lui arrivait aussi de cibler un adversaire et de faire tout ce qui était en son pouvoir pour le rendre dingue. L’ancien n°1 de Draft Joe Smith vient de témoigner lors d’un passage sur la chaine YouTube « Vlad TV », en expliquant ce qu’il avait du subir lorsqu’il affrontait Dennis Rodman. C’était visiblement un calvaire :
J’ai fait un bon match contre les Bulls, j’ai marqué après un bon mouvement au panier, et quand je suis retourné en défense Dennis Rodman est venu me mettre une fessée en me félicitant pour mon panier. J’ai trouvé ça cool d’être adoubé par Rodman sur le coup. L’action suivante j’ai pris un rebond et il a recommencé… En fait il a commencé à me mettre la main sur les fesses de manière aléatoire.
Je ne comprenais pas ce qu’il me voulait, je n’étais pas dans son équipe. Et ça a continué tout le match. Je marque, il me met une fessée. Je prends un rebond, il me met une fessée. C’est là que j’ai compris ce que me disaient les vétérans quand ils affirmaient que Dennis Rodman faisait tout pour rentrer dans ta tête. C’est le nombre de fois qu’il l’a fait qui a fini par me rendre fou.
Dennis Rodman n’avait visiblement aucune limite au moment d’entrer dans la tête de ses adversaires. La preuve, il pouvait même toucher les fesses de son adversaire à répétition pour semer la confusion dans son esprit. Une méthode qui a du être efficace sur Joe Smith, qui n’était alors que dans sa seconde saison au plus haut niveau.
Dennis Rodman voulait gagner plus que tout, et si cela passait par des attouchements sur ses adversaires, il y allait sans réfléchir. Michael Jordan et Scottie Pippen devaient être heureux de l’avoir dans leur équipe.
