NBA – « Ça, c’est la plus grosse différence entre Europe et US. Et ça me manquait en NBA ! »

Jabari Parker, ancien n°2 de Draft
NBA (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Cette saison, plusieurs anciens gros noms de NBA ont décidé de faire le voyage en Europe pour une fin de carrière plus compétitive. Si tous ne rencontrent pas le même succès en EuroLeague, il y a un n°2 de Draft qui est particulièrement heureux sur le Vieux Continent. Peut-être même plus qu’aux US.

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En s’engageant à Monaco cet été, Kemba Walker pensait sans doute qu’il retrouverait un rôle important dans une grosse équipe, et donc qu’il redécouvrirait le plaisir de jouer au basket. Malheureusement pour lui, la réalité ne doit pas totalement répondre à ses attentes, puisqu’il évolue dans une équipe où la concurrence est plus que féroce.

Il a beau avoir une grande carrière derrière lui, pour se faire une place dans un groupe qui vise la victoire finale en EuroLeague, il faut prouver sur le terrain. À 33 ans il n’est plus forcément meilleur que Mike James, Elie Okobo ou encore Jordan Loyd, alors il doit se contenter des miettes. Il tourne donc à 12 minutes de moyenne, pour seulement 4.8 points, 1.5 rebond et 1.3 passe décisive…

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Jabari Parker en rajoute une couche sur l’Europe

Mais tous les anciens de NBA ne vivent pas la même expérience en Europe. Ancien n°2 de Draft, Jabari Parker retrouve une seconde jeunesse avec Barcelone, où il s’est vite imposé comme un élément important dans la rotation. Comme il l’a expliqué lors d’un passage au micro de BasketNews, il s’épanouie dans un basket qui colle avec sa mentalité de compétiteur.



Il y a une grande différence entre l’Europe et les US. La NBA est un business où les chiffres comptent énormément. Les joueurs ont un salaire et tu peux difficilement mettre sur le banc 16 millions de dollars. Il faut justifier cet investissement. C’est malheureux de penser le sport comme ça, mais bon, je n’y peux rien. Je donne simplement mon avis. Moi j’aime l’approche ici en Europe.

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Sur certains matchs je ne joue presque pas parce qu’un coéquipier est en feu, mais c’est la bonne mentalité. C’est ce qui me manquait le plus en NBA. Quand j’étais en NCAA avec Duke, Coach K était le premier à me dire que je devais me réveiller, que je devais mieux jouer. Si je n’étais pas à fond à tous les matchs, il me mettait sur le banc. C’est ma mentalité, j’ai appris à jouer comme ça et je veux montrer mon talent à chaque match.

Jabari Parker préfère visiblement l’approche européenne du basket, où chaque match est un évènement à ne pas rater, en saison régulière comme en playoffs. Outre-Atlantique, tout le monde sait que la saison ne démarre qu’au printemps, que les joueurs les mieux payés seront forcément sur le terrain, et ce n’est pas une chose que l’ancien des Bucks pouvait accepter.

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Jabari Parker a appris à jouer au basket en se donnant à 100% à chaque rencontre, alors il avait du mal en NBA où la saison régulière est une option. En Europe, il veut gagner tous les matchs, et il est prêt à aller sur le banc si nécessaire.

Déclarations Euroleague Europe NBA 24/24

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