NBA – Après 1 an, Rudy Gobert honnête sur sa relation avec KAT : « Tous les jours, je le…

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Quand les dirigeants des Timberwolves ont décidé de les associer, personne ne savait comment Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns allaient se comporter sur les parquets. 1 an après son arrivée dans le Minnesota, le Français s’est livré sur sa relation avec son binôme.

Comme toutes les équipes de la ligue, les Timberwolves connaissent des hauts et des bas cette saison, mais malgré ça, ils restent toujours installés en tête de la conférence Ouest avec 26 victoires pour 10 défaites. Il est encore tôt pour parler sérieusement de titre éventuel en fin d’année, mais l’idée doit commencer à trotter dans la tête des joueurs.

Ce n’était pourtant pas gagné quand on se souvient des nombreuses difficultés rencontrées il y a un an. L’arrivée de Rudy Gobert a longtemps été critiquée par les fans et les observateurs, et pour certains, c’était même le pire trade de l’histoire. Une position qui est désormais risible tant le pivot français est bon dans la raquette des Wolves et tant il porte la meilleure défense de NBA.

Rudy Gobert élogieux envers KAT

Pour son entraineur Chris Finch, cette évolution n’aurait pas été possible sans l’adaptation de Karl-Anthony Towns, qui s’épanouie enfin sur le poste 4. Lors d’une longue et intéressante interview accordée au site de la ligue, Rudy Gobert s’est livré sur la relation sportive qu’il entretient avec son partenaire de raquette. Visiblement, ils se tirent tous les deux vers le haut :

Karl-Anthony est merveilleux depuis qu’il sort de sa zone de confort. Je le pousse tous les jours à l’entrainement. J’essaye de toujours lui donner confiance et lui faire comprendre qu’il a les qualités pour être un excellent défenseur. Il mesure 2m13, c’est un très bon rebondeur, et en plus il comprend le jeu. En arrivant, je savais que j’allais l’aider à être meilleur.

Parfois il lui arrive de se faire dépasser par son attaquant dans le dribble, mais ça arrive à tout le monde. Le plus important c’est qu’il ne se démotive jamais. Je suis très pointilleux avec lui sur la communication, aussi bien avec les ailiers que les meneurs et arrières. C’est bien d’être à ses côtés. Je pousse pour qu’il prenne comme de l’irrespect le fait que les équipes l’attaquent en priorité.

Rudy Gobert serait donc le grand responsable de l’évolution de Karl-Anthony Towns. S’il ne sera jamais un très grand défenseur, l’ancien n°1 de Draft essayerait de répondre au défi imposé au quotidien par le Français. Que ce soit dans les mots ou dans les gestes, leur entente serait de plus en plus efficace, ce qui explique en partie les bons résultats du collectif.

Rudy Gobert savait dès le premier jour qu’il pourrait aider Karl-Anthony Towns à se développer, et après un an de collaboration, son travail porte ses fruits. Reste à savoir s’ils pourront maintenir le rythme en playoffs.