puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Larry Bird était un joueur légendaire, notamment grâce à un QI tellement au-dessus de la moyenne qu’il voyait des choses que les autres ne pouvaient même pas imaginer. Il avait d’ailleurs lâché une analyse presque prophétique à propos d’un joueur précis, en 2001. Et on ne parle pourtant pas d’une star…
Comment parler de l’histoire de la NBA sans évoquer le nom de Larry Bird ? Compte tenu de ses exploits et de son influence, c’est tout bonnement impossible. En plus d’avoir sauvé la ligue grâce à sa rivalité avec Magic Johnson, l’ancien joueur des Celtics est l’un des meilleurs joueurs de tous les temps, lui qui a empilé les titres individuelles comme les bagues de champion tout au long de sa glorieuse carrière sur les parquets.
Mais la légende du triple MVP des Finales ne s’est pas simplement arrêtée à son parcours en tant que basketteur. Par la suite, le n°33 s’est en effet reconverti en homme à tout faire 5 étoiles dans la balle orange puisqu’il est devenu Coach de l’Année aux Pacers avant de faire pareil chez les GMs, quelques années plus tard. Son QI basket monstrueux lui avait grandement servi en ce sens, demandez un peu à Jalen Rose…
Larry Bord ultra-cash sur le profil de Jalen Rose
Sous les ordres de Larry Legend le temps de trois saison, l’ailier a ainsi connu parmi ses meilleures campagnes en carrière avec le Hall of Famer comme entraîneur. Pas mal après des débuts assez ternes en NBA… Mais Bird avait vu plus loin que les apparences, se montrant notamment émerveillé par la polyvalence du joueur. Interrogé par ESPN en mai 2001, il n’avait pas mâché ses mots à propos de son poulain :
J’ai le sentiment qu’à chaque fois que vous allez à la free agency ou à la draft, vous devez trouver des joueurs qui peuvent jouer à plusieurs postes. Jalen Rose est le meilleur joueur que l’on puisse avoir dans son équipe. Il joue à trois postes. Donc, quand vous cherchez à construire une équipe ou à recruter un agent libre, vous ne pouvez pas prendre un meneur de jeu qui ne peut jouer qu’à un seul poste. Il faut être capable de jouer à plusieurs postes.
Rappelons que cette année-là, Rose avait tourné à plus de 20 points, 5 rebonds et 6 passes de moyenne tout en s’occupant de certains des meilleurs attaquants adverses. Un véritable couteau-suisse des deux côtés du terrain donc et ce n’était pas un hasard si Indiana avait atteint les Finales NBA quelques mois plus tôt. L’intéressé garde en tout cas en souvenir marquant de ses quelques années autour du triple champion :
Bien sûr, vous le connaissez sous le nom de Larry Joe Bird. Il était mon entraîneur, mon coach, c’est ainsi que je pourrais l’appeler. Quand il parlait, nous l’écoutions. Un homme peu loquace, contrairement à la plupart des grands joueurs de tous les temps, mais capable d’analyser le jeu de son troisième œil. Il n’attendait pas de chaque joueur qu’il fasse la même chose que lui. Il savait aussi ce qu’il ne savait pas.
Plus de deux décennies après ces propos de Larry Bird, être capable de défendre sur plusieurs postes est devenu pratiquement fondamental pour de nombreuses stars de la grande ligue. C’est dire si l’ancien des Celtics avait visé juste à propos du potentiel d’un profil comme celui de Jalen Rose.
