D’ordinaire, ce sont les franchises qui donnent de beaux salaires aux pépites pour s’offrir leur service après la Draft… Mais pour un vétéran bien connu dans le monde NBA, l’histoire a été bien différente. En effet, c’est sa mère qui a du payer une équipe pour lui donner une chance.
Depuis des années et des années, il y a un chemin clair jusqu’à la NBA pour les joueurs américains : être bons au lycée, s’engager dans une bonne université et s’imposer au niveau NCAA, puis se présenter à la Draft dans l’espoir d’être sélectionnés. Pour ceux qui n’ont pas cette chance, il faut compter sur une invitation à la Summer League et briller pour rêver d’un contrat.
Si ce parcours traditionnel a évolué ces dernières années, le principe reste le même. Les joueurs les plus talentueux ne passent plus qu’un an à la fac, là où Michael Jordan est resté trois saisons à North Carolina, d’autres préfèrent aller en Australie ou en G League, mais dans tous les cas, le but reste d’atteindre le haut niveau le plus rapidement possible.
L’énorme geste de la mère de Patrick Beverley
Et c’est ce qui rend le parcours de Patrick Beverley encore plus beau. Après une carrière glorieuse au niveau High School, où il tournait à 38 points de moyenne, il a été totalement snobé par les scouts et a du s’envoler pour l’Europe afin de découvrir le monde professionnel… Et après trois saisons passées entre la Grèce et la Russie, il a du compter sur un énorme geste de sa mère pour vivre son rêve. Il racontait sur la chaine YouTube de Kevin Hart :
À un moment en Europe, j’ai décidé d’abandonner mon rêve de NBA, de me consacrer sur ma carrière et de me faire plein d’argent. Je voulais briser des records et amener des équipes médiocres en coupe d’Europe… Trois jours après j’ai reçu un appel de la NBA. Je pouvais soit signer chez les Cavaliers, soit chez les Rockets. Je savais que je ne pourrais pas battre Kyrie Irving, et à Houston le titulaire était Jeremy Lin, ça va. Mais j’ai du payer.
J’avais une clause qui m’interdisait d’aller en NBA dans mon contrat russe. J’avais 22 ans je ne connaissais pas le business, alors je pensais que les Rockets allaient payer les 1.6 millions nécessaires pour me libérer de mon contrat. Ils ne pouvaient donner que 250.000 dollars. Mon agent m’a dit que je devais payer. Ma mère a littéralement sorti son chéquier et a payé 1.4 million pour que je joue dans la ligue. Je gagnais tellement peu que j’ai du dormir chez elle mes premières saisons.
Quand on lit cette histoire, on comprend d’où vient la détermination sans faille de Patrick Beverley sur les parquets NBA… Sa propre mère a du payer plus de 1 million de dollars pour qu’il puisse vivre son rêve et rejoindre les Rockets en 2012, sans avoir l’assurance qu’il fasse une grosse carrière. Un choix fort et récompensé depuis, puisqu’il a accumulé près de 80 millions en 10 ans !
Madame Beverley a du sortir le chéquier pour permettre à son fils de quitter la Russie et de prendre sa chance avec les Rockets. Un investissement incroyablement rentable et qui prouve encore que derrière chaque homme à succès se cache une grande femme.