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Pionnier des sports de combat en France, Jérôme Le Banner a dès lors vu évoluer ce paysage de façon privilégiée. Dans un entretien accordé au Boulevard des Champions, il a d’ailleurs eu l’occasion de s’épancher sur ce sujet avec franchise.
Même si ses grandes heures semblent désormais derrière lui, il n’en reste pas moins un figure à part entière du paysage fight français. À 50 ans, Jérôme Le Banner continue en effet de faire parler de lui dans son milieu de prédilection. Il faut dire qu’il ne l’a jamais réellement quitté, lui qui est encore récemment venu prêter main forte à son compatriote et ex-champion intérimaire de l’UFC Ciryl Gane :
🔙 2019 : Quand Ciryl Gane et la légende Jérôme Le Banner tournaient ensemble au MMA Factory 🤼♂️🇫🇷 pic.twitter.com/Lz8DqKVB1R
— ARENA (@MMArena_) January 22, 2023
Le Banner revient cash sur l’histoire des sports de combat en France
Sujet d’une longue interview de Boulevard des Champions, Le Banner y a été invité à faire la retrospective de son illustre carrière. L’occasion pour lui d’évoquer les changements qu’il a pu observer au fil des ans :
Je trouve que ma passion s’est professionnalisée. Contrairement au MMA aujourd’hui, on a réellement déploré un manque de médias en France pendant longtemps.
Forcément ravi de la démocratisation et du succès croissant des sports de combat dans l’Hexagone, JLB l’attribue en grande partie à l’évolution des mentalités sur le sujet :
Je pense que les Français ont compris que la violence était innée chez l’être humain. On est tous violents. Il y en a qui vont être violents pour une place de parking loupée, un dépassement à droite plutôt qu’à gauche… On le voit partout. L’être humain est une proie pour l’être humain.
Fort heureusement pour lui et son parcours, Geronimo n’a pas eu à attendre ce déclic pour devenir un kickboxeur de légende. Il a en effet pu s’inspirer des progrès à l’international pour devenir la machine de guerre qu’il représente :
Le kick boxing, je l’ai aussi vu évoluer, se professionnaliser à l’époque des (Rick) Roufus, autant dire il y a très, très longtemps. Au moins 25 ans.
À ce moment-là, on a commencé à se dire « Ah, tiens, les Américains ont commencé à faire ci, à faire ça, à faire attention aux tenues, à la diététique… ». Tout ça a contribué à faire faire un bond de géant au niveau de la préparation physique, du corps, etc. Ce qui était valable il y a 20 ans n’est plus valable maintenant. Si tu me proposes de faire une « pasta party », je vais te dire, « Non non, faut manger autrement. »
Si les stars des sports de combat françaises bénéficient aujourd’hui d’une grosse exposition, cela n’était pas le cas pour Jérôme Le Banner. Mais plutôt que s’en plaindre, la légende tricolore du K-1 préfère se féliciter du chemin parcouru.
