Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Les bagarres entre joueurs s’étaient rarifiées ces dernières années, mais Draymond Green a bien changé ça en 2023-24 après s’être montré ultra-violent contre Rudy Gobert et Jusuf Nurkic. Les fans voient d’ailleurs en lui la réincarnation d’une ancienne brute passée par les Lakers…
Un étranglement par derrière contre Rudy Gobert, un coup de poing en plein visage contre Jusuf Nurkic : décidément, Draymond Green a lâché les chevaux cette saison. Déjà expulsé à trois reprises en 15 matchs, l’intérieur des Warriors va d’ailleurs manquer plusieurs semaines aux siens, la NBA l’ayant suspendu de manière indéfinie. Si l’annonce initiale fut de trois semaines, rien ne dit que ça n’évoluera pas…
Car si l’on savait qu’il était capable de coups de sang avec de nombreuses actions polémiques sur les dernières années, le quadruple champion semble de moins en moins capable de se contrôler. On rappelle que les deux incidents ont eu lieu en mois à peine… Il se rapproche de plus en plus du MMA plutôt que du basket-ball et visiblement, ça rappelle quelques vieux souvenirs aux internautes :
Draymond Green, successeur de Ron Artest ?
Draymond is simply the modern day Ron Artest but like on coke https://t.co/XNRuJTc3j5 pic.twitter.com/8ElcSY5mzW
— H U M A N E R R O R ® (@MADE23RR) December 13, 2023
Draymond c’est juste une version moderne de Ron Artest, mais sous cocaïne
La comparaison est d’autant plus ironique que l’ancien joueur des Lakers a offert de conseiller le Dancing Bear, afin de le remettre sur le droit chemin. Et on n’est pas sûr de savoir si c’est une bonne idée… ou bien une très mauvaise, au contraire. Car s’il était reconnu comme le joueur le plus fort physiquement de la ligue dans les années 2000, celui qui s’appelle désormais Metta Sandiford-Artest était aussi un grand malade.
Défenseur d’élite au point d’être élu DPOY en 2004, l’ailier était surtout une tête brûlée capable de complètement craquer sur les parquets. Quelques mois après avoir été récompensé, il avait d’ailleurs été au coeur du fameux « Malice at the Palace » entre Pacers et Pistons, allant tabasser un fan dans les gradins après qu’on lui ait envoyé un gobelet dessus. Résultat, une sanction record de 86 matchs de suspension.
Never forget Malice at the Palace when a crazy Pistons fan squared up against Metta World Peace and they gave us a super-duper American movie fight scene.
— OLDSKOOLBBALL (@Oldskoolbball1) November 19, 2020
That day Ron Artest enlightened his inner Mike Tyson – Dennis Rodman combo. pic.twitter.com/75x2n0wivq
Draymond Green et Ron Artest ont plusieurs choses en commun : tous deux ont gagné des titres, ils sont de superbes défenseurs… et ils ont une sacrée propension à péter les plombs en un quart de seconde. Vu comme ça, les comparaisons entre les deux hommes sont donc loin d’être infondées… même si la coke n’est pas nécessaire pour ça.