Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Les Timberwolves faisaient face à un vrai test ce mercredi, et ils ont été trop courts pour dominer les Sixers d’un grand Joel Embiid. Pour l’entraineur Chris Finch, la rencontre s’est joué dans les premières secondes « à cause » de Rudy Gobert.
C’était un duel particulièrement attendu ce mercredi : Rudy Gobert et les Timberwolves se déplaçaient sur le parquet des Sixers. Le potentiel Défenseur de l’Année contre le MVP en titre et le favori à sa propre succession, ça valait évidemment son pesant de cacahuètes. Malheureusement pour le Français, il a été pris au piège, comme tant d’autres avant lui.
Car là où Joel Embiid se distingue de toutes les autres superstars, c’est dans sa capacité à provoquer des fautes minimes, mais qui sont difficiles à ignorer pour les arbitres. Rien que sur le premier quart de ce choc au sommet, il a réussi à mettre Gobert, Karl-Anthony Towns et Naz Reid dans de beaux draps, puisqu’ils avaient tous 2 fautes au compteur.
Chris Finch dénonce également l’arbitrage
C’est d’ailleurs une chose que le cadre de l’équipe de France a voulu souligner en conférence de presse, en dénonçant un arbitrage plutôt déséquilibré. Un son de cloche qui trouve écho chez son entraineur Chris Finch, lui aussi dépité après la rencontre. Comme il l’a expliqué, le problème de fautes de son pilier défensif a été un tournant dans ce match.
Ce qui a changé positivement pour les Sixers et les a aidé à endiguer notre bonne séquence ? Rudy Gobert qui va sur le banc à cause d’un problème de fautes. Quand un joueur va sur la ligne à 18 reprises et met 17 lancers, c’est une attaque efficace et c’est difficile de surmonter ça. Mais Rudy qui sort dans les 4 premières minutes ça fait mal. La première faute est inexistante.
Pour Chris Finch l’analyse est simple : le match s’est joué dans les premières secondes, quand Rudy Gobert a été sanctionné sur une faute plus que légère. Après ça, difficile de mettre en place une vraie défense sans avoir peur d’atteindre la limite et l’expulsion précoce. Et comme si cela ne suffisait pas, Joel Embiid s’est permis une grosse provocation après une faute offensive non-sifflée sur le Français.
Ironic pic.twitter.com/Nm4xlmDhBD
— BrickMuse (@BrickMuse) December 21, 2023
Joel Embiid est un maitre pour provoquer des fautes, les Timberwolves en ont fait l’amère expérience ce mercredi. D’après Chris Finch, le traitement injuste réservé à Rudy Gobert a été un vrai tournant dès les premières secondes.