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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Sur le devant de la scène ces derniers jours après avoir reçu une distinction précieuse à ses yeux et loin d’être anodine, Faustine Bollaert a pris la parole dans un long entretien accordé à TV Mag – Le Figaro. L’occasion pour elle d’évoquer un changement majeur à la télévision, en prenant notamment l’exemple d’une certaine Léa Salamé.
Bravo Faustine Bollaert ! Pourquoi ? Tout simplement parce que la quadragénaire a été élue personnalité télé préférée des Français par le sondage annuel TV Mag – Le Figaro. Une distinction qui lui a particulièrement fait plaisir, comme elle l’a souligné :
Sur le moment, pour une animatrice, c’est une reconnaissance unique. C’est un peu une validation de ce que je suis, de ce que je fais. On ne va pas se mentir, on fait ce métier aussi pour se sentir aimé… Mais je n’oublie pas que si je suis en première ligne, c’est aussi un travail d’équipe, donc c’est également la reconnaissance de toutes celles et ceux qui fabriquent les émissions que j’incarne. Ce résultat donne du sens à ce que nous faisons ensemble.
Je pense aussi que ce n’est pas à moi que les gens sont attachés, mais plutôt à ce que je représente : la douceur, l’empathie ou même le simple fait d’être touchée. À la fin de mes émissions, les gens sont souvent surpris que j’embrasse mes invités ou que je les prenne dans mes bras. Je le fais naturellement.
Faustine Bollaert estime que les lignes bougent pour les femmes à la TV
Dans ce même entretien, la femme de Maxime Chattam a été questionnée sur le fait d’être la première femme à glaner une telle distinction. L’occasion pour elle de pointer un changement important (et positif) dans le PAF :
C’est une fierté supplémentaire, bien sûr ! Aujourd’hui, quand je vois Léa Salamé être la première à présenter le gros talk-show du samedi soir, je me dis que les lignes bougent dans le bon sens. Avant, les gens allaient voir Drucker, Sabatier, Ardisson ou Dechavanne, aujourd’hui on va chez Léa, Babeth Lemoine, Agathe Lecaron, Karine Le Marchand ou Élise Lucet.
Pour autant, si elle se félicite de ces avancées, Faustine Bollaert réfute la théorie selon laquelle le milieu de la télévision serait sexiste. Elle explique ainsi :
Non, et je n’en ai d’ailleurs jamais souffert. Mais on a du retard… L’égalité hommes-femmes n’est pas encore là mais les choses bougent dans le bon sens. Cela reste souvent plus difficile pour une femme de vieillir à l’écran, contrairement aux hommes. Mais elles vont prendre de plus en plus de place et occuper de plus en plus de cases stratégiques.
Au-delà du rôle du plus en plus important pris par les femmes à la télévision, celle qui s’est fait connaître aux côtés de Michel Drucker dans « Vivement dimanche » se félicite également d’une certaine démocratisation du côté populaire à la télévision. En effet, les animateurs qui la suivent dans le classement trouvent tous grâce à ses yeux :
Tous les premiers de ce classement sont des animateurs populaires dans le bon sens du mot. Jarry est positif, rassembleur et il a un public familial qu’il revendique. Tout comme Jean-Luc Reichmann, Cyril Lignac, Nikos ou Cyril Féraud. Il n’y a plus de snobisme envers les animateurs qui s’adressent à toutes les classes sociales et toutes les populations.
Une consécration ? Si le mot n’est pas prononcé, ce statut de personnalité télé préférée des Français y ressemble fortement pour Faustine Bollaert. Une juste récompense pour celle qui a su conquérir le coeur des téléspectateurs par sa justesse de propos, sa sensibilité et son à-propos, tout en menant les bons combats, de manière intelligente. En bref, un sans-faute !
