Marine Johannès cash sur la différence entre France et WNBA : « Là-bas, tout est très…

La star de Lyon ASVEL féminin Marine Johannès a dernièrement révélé le handshake bien particulier qu'elle a mis sur pied avec sa coéquipière Briann January
Basket Landes TV (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Comme de nombreuses joueuses de très haut niveau, Marine Johannès doit partager son année entre championnat de France et WNBA. Elle est donc totalement légitime pour comparer les deux ligues, et d’après elle, il y a des progrès à faire dans le fonctionnement en France comme aux États-Unis.

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Parce que les joueuses WNBA ne bénéficient pas des mêmes salaires que les joueurs NBA, elles doivent trouver des alternatives pour « arrondir les fins de mois ». Si certaines exercent un autre métier à côté, comme la MVP 2014 Maya Moore, qui a finalement abandonné sa carrière pour se concentrer sur son rôle d’avocate, une majorité décide simplement de traverser l’Atlantique ou le Pacifique pour jouer sur un autre continent.

Un choix qui peut s’avérer risqué, puisque Brittney Griner a bien failli rester dans les prisons russes après un contrôle raté à l’aéroport de Moscou. Heureusement pour Marine Johannès, son passage de la WNBA à la Ligue Féminine de Basket a été plutôt doux. Après une saison éprouvante Outre-Atlantique et des Finales perdues avec le Liberty, elle a effectué un retour attendu à l’ASVEL.

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Marine Johannès parle des différences entre LFB et WNBA

Même si elle évolue dans deux équipes très compétitives et qui ont la victoire pour seule ambition, la n°23 a pu constater des grosses différences dans l’approche des objectifs. Il y a d’un côté l’individualisme et l’autonomie poussés à leur paroxysme, et de l’autre un grand esprit collectif. Comme elle l’a expliqué dans le podcast « TimeOut Cabioc’h ! », elle aimerait bien trouver un juste milieu :



En WNBA tout est très individuel et individualiste. Tu dois juste être présente à l’entrainement. T’es même pas obligée de prendre le bus avec le reste de l’équipe ou l’avion. Il faut être à l’entrainement c’est tout, peu importe où tu manges, peu importe où tu dors ou comment tu voyages. Il y a un entre-deux à trouver avec le modèle européen.

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Quand je suis arrivée pour la première fois en WNBA je n’y connaissais rien, c’était ma première fois aux États-Unis. Quand tu voyages et que tu dois te débrouiller pour manger, trouver un restaurant sympa, c’est stressant. En France, tu vas tout faire avec l’équipe. Tu manges avec les filles matin-midi-soir. J’aimerais un entre-deux. Des fois avec l’équipe, et des fois tu peux avoir envie d’être seule dans ta chambre et commander à manger. En WNBA tu crées moins de liens.

D’après Marine Johannès, on ne peut pas faire plus différent que le fonctionnement en WNBA et celui en LFB. D’un côté elle profite d’une liberté totale sur la nourriture et ses moyens de transport, de l’autre elle doit suivre un calendrier très précis comme tout le reste de son équipe. Elle aimerait trouver un juste milieu, fait de moments de convivialité, mais aussi de repos social.

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En arrivant en WNBA pour la première fois, Marine Johannès a dû avoir un énorme choc. Alors que tout est très cadré en France, elle s’est retrouvée lancée dans le grand bain à devoir trouver où manger.

Basket Féminin Déclarations LFB, LF2 NBA 24/24 WNBA

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