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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Tous ceux qui ont eu la chance ou l’opportunité de vivre aux États-Unis le savent, se nourrir n’est pas toujours simple, surtout quand on aime la gastronomie française. Heureusement pour Bilal Coulibaly, il a trouvé une ville à la hauteur sur le plan culinaire.
Et si Bilal Coulibaly disputait les Jeux Olympiques l’été prochain ? Oui, il y a du très beau monde sur son poste comme Evan Fournier, Nando De Colo ou encore Elie Okobo, mais il pourrait apporter énormément au groupe de Vincent Collet. Si les trois noms cités sont des attaquants de renom, le jeune joueur des Wizards s’imposerait vite comme une pièce maitresse en défense.
Imaginez simplement un quatuor Frank Ntilikina / Bilal Coulibaly / Victor Wembanyama / Rudy Gobert dans les moments chauds pour obtenir un stop défensif… Et ce qui est encourageant avec l’ancien des Metropolitans, c’est qu’il progresse aussi à une belle vitesse offensivement. Très adroit derrière l’arc, il est aussi de plus en plus à l’aise dans l’attaque du panier et dans le 1 contre 1.
Bilal Coulibaly fan de Detroit !
Il mérite énormément de crédit pour son bon début de saison, d’autant plus qu’il doit apprendre le métier tout en s’adaptant à la vie dans un nouveau pays. Il peut heureusement compter sur l’aide de ses coéquipiers, qui lui donnent des bons conseils à chaque déplacement des Wizards. Par exemple, il semble être tombé amoureux de la nourriture proposée à Detroit. Monumental Sports Network raconte :
Coulibaly fait l’expérience de beaucoup de nouvelles choses, aussi bien sur le terrain qu’en-dehors, et il accepte cela avec plaisir. Tous les road trips des Wizards l’amènent dans une ville qu’il ne connait pas. Ses coéquipiers le conseillent sur les activités et la nourriture. Jusqu’ici, il me dit que son plat préféré était des côtelettes d’agneau mangées à Detroit. « J’en ai repris deux fois ! ».
Bilal Coulibaly est un jeune homme curieux et il veut découvrir la culture américaine à chaque déplacement de ses Wizards. Pour le moment il retient surtout son déplacement à Detroit, qui n’est pourtant pas la ville la plus attrayante, car il a pu y manger des exquises côtelettes d’agneau. Sa première saison en NBA devrait être un long apprentissage sportif et humain.
Preuve de sa grande maturité, il a d’ailleurs tiré de merveilleux enseignements de ce sentiment d’exploration aux quatre coins des États-Unis. Il veut toujours garder son insouciance et sa « naïveté » face à la nouveauté.
J’ai envie que ce soit une première fois à chaque fois que je me déplace. Je ne veux jamais m’habituer à cette vie.
Si Bilal Coulibaly est aussi bon en ce début de carrière NBA, c’est peut-être parce qu’il se sent merveilleusement bien dans cet environnement. Il peut découvrir de nouvelles choses chaque semaine, ce qui lui permet d’assouvir sa curiosité.
