Le terrible mal qui a rongé la femme de Bernard Campan (65 ans) : « Elle m’a…

Bernard Campan
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Acteur versatile capable d’autant exceller dans le comique que dans le dramatique, Bernard Campan a parfois connu un parcours tortueux, notamment sur le plan personnel. Très ouvert sur l’addiction qui a touché sa femme, l’éternel membre des Inconnus et sa moitié ont aujourd’hui surmonté l’enfer. Et en parlent ouvertement, avec pudeur mais honnêteté.

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Des trois, il est peut-être celui qui a mené la carrière la plus ambitieuse à l’issue des « Inconnus ». Bien décidé à explorer le registre dramatique, la réalisation, et à ne pas se complaire dans l’humour comme durant ses jeunes années, Bernard Campan s’est taillé un bien joli CV d’acteur et de comédien. Aujourd’hui, à 65 ans, le natif d’Agen n’a plus rien à prouver, et prend aussi le temps de profiter de sa famille.

En effet, Campan est en couple de longue date avec une certaine Anne, et de leur union sont nées deux filles. Pour autant, si tout semble idéal sur le papier, la vie a pour habitude de placer des épreuves plus ou moins ardues sur la route de chacun. Et dans le cas de la femme du comédien, l’obstacle était particulièrement sévère.

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Bernard Campan honnête sur l’alcoolisme de sa femme

En effet, Anne a longtemps été frappée par l’alcoolisme, mal pernicieux s’il en est. Une épreuve sur laquelle Campan est revenu au micro de l’émission « En aparté » :

Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité.



Le film « La face cachée », sorti en 2006 et réalisé par Bernard Campan, est d’ailleurs forcément inspiré par cette galère traversée par le couple. L’acolyte de Didier Bourdon et Pascal Legitimus a ainsi expliqué :

Quand j’ai écrit « La Face Cachée », ça a impliqué forcément Anne, elle a été la première lectrice de la première version. De toute façon, c’est elle qui lit les premières versions de mes scénarios à chaque fois.

Sans compromis, Anne m’a donné son accord pour que je mette en scène cet épisode douloureux de notre vie (…) Tout ce qui ne tue pas fait grandir. Pour Anne comme pour moi, ce problème nous a permis d’être dans le renouvellement et la remise en question, avec une confiance toujours plus présente

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La principale intéressée, qui avait indiqué à Paris Match avoir eu « totale confiance » envers son mari, estime que le « regard bienveillant » de Campan a permis d’aboutir à « un film aussi émouvant que réussi ». C’est donc un couple sur la même longueur et très solide qui continue son bonhomme de chemin, et tout cela loin des caméras et de l’agitation parisienne. Anne glissait ainsi :

Nous ne nous cachons pas, mais nous ne sommes pas des « people ». Bernard n’est pas à l’aise dans les soirées parisiennes. Notre vie avec les enfants loin de Paris nous correspond parfaitement.

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Surmonter l’alcoolisme de l’un des deux membres des couples est tout sauf une chose aisée, et Bernard et Anne Campan peuvent être fiers du chemin parcouru. Plus que jamais, les deux amoureux apparaissent comme un modèle de résilience face à l’épreuve. Chapeau bas, et plein de bonheur pour la suite !

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