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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Grand bonhomme du début de saison en NBA, Rudy Gobert parait plus que jamais épanoui dans les rangs des Timberwolves. Il doit notamment sa forme à ses excellents rapports avec ses partenaires, et plus particulièrement avec l’un d’entre eux.
Le jour et la nuit. Méconnaissable l’an dernier pour sa première saison NBA loin de Utah, Rudy Gobert est réapparu ces dernières semaines pour le plus grand bonheur des Timberwolves. Dissuasif au possible sur le plan défensif, il semble de nouveau bien placé dans la course au trophée de Défenseur de l’Année. Le tout, en brillant également offensivement, y compris grâce à sa relation idyllique avec Karl-Anthony Towns :
KAT/Gobert pick and rolls are hilarious pic.twitter.com/a9kzdGcM93
— AlexHoops (@AlexHoops_) December 4, 2023
Gobert-Towns, la mayonnaise a enfin pris
Lors de sa formation durant l’été 2022, le duo composé par Gobert et Towns interrogeait sur sa complémentarité. Leur première campagne côte à côte avait d’ailleurs plutôt eu tendance à légitimer ces doutes. Or, en ce début de saison 2023-24, les deux intérieurs s’entendent à merveille et contribuent à l’excellente forme de Minnesota (16-4). Une impression que Rudy a confirmée auprès de Jim Souhan du Star Tribune :
Quand vous créez ce genre de lien, c’est irrésistible. Vous avez beau affronter de l’adversité, ça n’a pas d’importance dans ces cas-là. Vous savez que vous pouvez compter sur l’un l’autre. Quand l’un est au sol, l’autre va toujours venir le relever et le pousser. Ça s’applique non seulement à KAT et moi, mais aussi à l’équipe dans l’ensemble selon moi. Et je pense que c’est une mentalité de champions.
Ce sens de l’entraide, pas vraiment perceptible l’an dernier, permet ainsi à KAT et Gobzilla de rayonner simultanément. Car tandis que le Français retrouve les standards qui avaient fait de lui un All-Star au Jazz, son acolyte livre pour l’heure la saison la plus efficace de sa carrière. Certes moins scoreur qu’à une époque (21.8 points par match), il affiche une incroyable adresse (51% au tir, 42.6% à 3pts, 90.2% aux lancers).
Mais plus encore que ces cas individuels, c’est surtout la complicité des deux big men qui doit ravir Chris Finch. Symbole de ce phénomène, ils se plaçaient comme la 3ème paire la plus prolifique en matière… de alley-oops cette saison dans un classement paru il y a quelques jours. Ajoutez à cela un Naz Reid bouillant en sortie de banc, et vous pouvez considérer la raquette des Wolves comme la plus redoutable de la ligue.
Après des débuts compliqués l’un à côté de l’autre, Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert semblent enfin avoir trouvé la bonne carburation. Un constat dont ne peut que se féliciter le pivot français, qui y voit une belle source d’espoir dans la course au titre.
