puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Longtemps porteuse d’espoir à Dallas, l’association entre Luka Doncic et Kristaps Porzingis n’a finalement jamais rien donné et s’est terminée dans des conditions houleuses. Le Letton est d’ailleurs revenu sur son passage dans le Texas auprès de JJ Redick récemment, et a évoqué sa relation avec son ancienne écurie.
Si les Celtics trônent actuellement en tête de la conférence Est avec 15 victoires pour seulement 5 défaites, c’est aussi grâce à la greffe réussie de Kristaps Porzingis. Blessé depuis quelques jours, l’intérieur devrait cependant revenir à la compétition cette nuit et son apport sera grandement apprécié, lui qui tourne à 18.9 points, 9.7 rebonds et 1.7 contres de moyenne depuis son arrivée pendant l’intersaison.
À Boston, le géant (2m18) n’a plus à jouer les premières options en attaque, laissant ces responsabilités à Jayson Tatum et Jaylen Brown. Et on peut dire que ça lui va très bien puisque s’il est un peu maladroit à trois points, ça ne l’empêche pas de tourner à plus de 52% au tir. Surtout, il joue enfin dans une équipe de vraiment se battre pour le titre, chose qu’il n’avait pas connu depuis son arrivée en NBA en 2015, chez les Knicks.
À vrai dire, on a longtemps pensé que le Zinger pourrait y parvenir du côté des Mavericks, où il a été transféré en janvier 2020. Il y avait alors retrouvé un certain Luka Doncic afin de former un tandem 100% européen pour mener la franchise, comme Dirk Nowitzki avant eux. Sauf qu’entre blessures à répétition et performances décevantes de la licorne, en particulier en playoffs, la mayonnaise n’a jamais vraiment pris.
Kristaps Porzingis prend du recul sur son passage aux Mavs
Résultat, le Letton a pris la porte courant de la saison 2021-22, se faisant transférer aux Wizards où il a joué pendant un an et demi. Son divorce avec Doncic n’avait d’ailleurs pas été des plus cordiaux et on a longtemps senti qu’il y avait des tensions entre eux. Récemment invité sur le podcast de JJ Redick, Porzingod a cependant expliqué que de l’eau avait coulé sous les ponts depuis et qu’il avait pris du recul.
C’est un mélange de plusieurs choses. La maturité, bien sûr. Encore une fois, je parle de ce que j’aurais pu faire mieux. Et puis, je n’étais pas très porté sur l’analyse et les chiffres. Si quelqu’un, à ce stade de ma carrière, m’avait présenté les choses de la bonne manière et m’avait dit : « Voilà ce que nous devons faire, voilà ce que nous attendons de toi – tu seras bien plus efficace en faisant cela ». En quelque sorte, en m’expliquant mieux. Je pense que ça aurait fait la différence.
S’il laisse clairement entendre qu’on a pas forcément fait le nécessaire pour le soutenir à Dallas, KP ne remet pas non plus en cause sa part de sa responsabilité. Acculé par la pression depuis sa draft, il n’a jamais répondu aux attentes démesurées à cause de son profil assez rare avant les arrivées de Victor Wembanyama et Chet Holmgren, notamment. La faute aussi à une certaine fragilité mentale, probablement.
Kristaps Porzingis a tourné la page et ne veut plus vraiment de soucier du fiasco qu’il a connu aux Mavericks. Le fait d’évoluer à présent dans l’une des meilleures équipes de la ligue doit forcément l’aider dans ce sens. Il n’y a rien de mieux que la course au titre pour rester concentré d’un bout à l’autre de la saison, après tout.
