Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Célèbre depuis maintenant quelques années grâce à son ascension à l’UFC, Francis Ngannou reste toutefois très discret concernant sa vie sentimentale. Il a malgré tout accepté d’évoquer le sujet en longueur et s’est notamment exprimé sur… la polygamie.
Arrivé à l’UFC en décembre 2015, il n’y a évidemment pas fait immédiatement son trou. Francis Ngannou a dû enchainer les victoires pour se faire connaitre du grand public et obtenir une véritable notoriété. Son titre de champion des poids lourds y a bien entendu contribué, au même titre que son énorme prestation dans le ring face à Tyson Fury récemment. Cela ne l’empêche pas de s’afficher… très seul sur les réseaux.
Francis Ngannou sans filtre sur sa vie amoureuse
Lorsqu’il ne figure pas aux côtés de ses adversaires ou de ses partenaires d’entrainement, Ngannou apparait généralement solo sur les photos qu’il poste sur la toile. En outre, aucune femme ne peut y être trouvée… hormis sa mère. Il faut dire que selon son propre aveu, le fait de trouver l’amour ne fait pas partie de ses priorités. Il déclare en effet lors de son apparition dans le Club Shay Shay :
C’est un engagement, un autre type d’énergie à dépenser. (…) À l’heure actuelle, je n’y pense pas. Je me souviens que quand je suis parti du Cameroun, ce que je voulais avant tout, c’était avoir des enfants. Étant donné que je ne savais pas où j’allais, je voulais laisser une trace derrière moi. Quelqu’un qui se rappellerait de moi. Et je crois que c’est le seul moment où je pensais au mariage. Pour avoir un bébé.
Après ça, je me suis retrouvé dans une mauvaise situation, et dans ces moments-là, vous ne pensez pas aux femmes. Vous réfléchissez à comment vous en sortir.
S’il n’a donc jamais véritablement rêvé de trouver la femme de sa vie, le Predator a dû faire face aux pressions de sa famille sur le sujet. L’occasion pour lui de s’épancher sur… la polygamie, qui lui a été proposée et qui reste assez incomprise selon lui dans la société occidentale :
En Afrique, mes proches me poussaient à me marier, même avant que je parte du Cameroun ! Mon grand-père voulait que je me marie à 20 ans. Et pas seulement à une femme, mais à plusieurs. (…) Avant, la polygamie en Afrique, ce n’était pas un plaisir mais une responsabilité. Dans la plupart des mariages, les hommes étaient plus contraints qu’heureux de se marier à plusieurs femmes.
Par exemple, quand un homme rencontrait du succès dans une communauté, il devait se marier avec des femmes de plusieurs quartiers au sein de la communauté pour leur donner plus de chances de réussir elles aussi. Si vous ne le faisiez pas, les autres se disaient, « Oh, il ne se soucie pas de nous, il ne veut pas marier nos filles. » C’est pour ça que certains se mariaient avec beaucoup de femmes.
Célibataire endurci, Francis Ngannou ne regrette pas de ne pas avoir suivi les conseils de ses proches sur le mariage. Y compris sur la polygamie que prônait soi-disant son grand-père, dont les enjeux sociétaux seraient bien plus importants qu’il n’y parait.