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Par Rédaction | Sport
Joueur parmi les plus appréciés du public français dans l’histoire du tennis, Henri Leconte n’a jamais cessé de suivre le monde de la balle jaune de près. Alors à l’heure où les critiques pleuvent sur l’état du tennis tricolore, et dans un contexte délicat pour la FFT, « Riton » a tenu à apporter un avis dissonant de ce qu’on entend habituellement. Avec sincérité.
De longues années de disette, voilà ce que traverse le tennis français. Malgré l’émergence d’une génération prometteuse il y a une quinzaine d’années avec Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet et Gaël Monfils, aucun de ces fameux mousquetaires du nouvel âge n’est parvenu à remporter un titre du Grand Chelem. Alors forcément, c’est la soupe à la grimace.
Pour ne rien arranger, les Français ont signé quelques campagnes désastreuses à Roland-Garros ces dernières années, eux qui n’ont parfois même pas atteint la deuxième semaine de compétition. Finalement, seule Marion Bartoli a su briller sur les dix dernières années en remportant Wimbledon en 2013. Un bien maigre bilan.
Henri Leconte incite à l’optimisme pour le tennis français
Mais dans le concert de critiques, auquel il a d’ailleurs lui-même participé, Henri Leconte veut se montrer résolument optimiste. Interrogé par « Ouest-France », l’ancien vainqueur de la Coupe Davis a tenu à rester positif :
Le tennis français va bien, il va mieux. On est dans une reconstruction du côté masculin mais aussi du côté féminin. Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir prévoir un petit peu plus l’avenir. On disait qu’on allait avoir une période un peu plus difficile, c’est vrai, mais il y a toujours le creux de la vague.
Il y a eu des décisions qui ont été prises au sein des joueurs parce que ce sont eux qui doivent prendre des décisions pour se préparer pour espérer gagner un tournoi du Grand Chelem, comme Roland‐Garros ou d’autres.
Pour « Riton », il convient donc de patienter et de donner tous les atouts à la génération montante, notamment incarnée par Arthur Fils, 19 ans, et déjà dans le viseur de Rafael Nadal. Leconte explique ainsi :
On est en pleine reconstruction, ça met un peu plus de temps, mais on n’est pas si mal par rapport aux autres. Regardez la Suède, il n’y a plus personne. On est un peu trop impatient. Nous et les journalistes voulons toujours avoir quelqu’un qui puisse gagner un Grand Chelem. Ça se prépare, ça ne se gagne pas comme ça en deux ans.
Malgré le désespoir ambiant qui règne autour du tennis français, Henri Leconte entend bien incarner la voix de l’optimisme et de la lumière au bout du tunnel. De belles paroles, certes, mais qui pourront seulement être concrétisées en cas de résultats de très haut niveau. Et pour l’instant, force est de constater que nous en sommes loin…
