Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Une chose est certaine, les choses ne se passent pas comme espéré chez les Spurs actuellement. La cohésion collective du groupe est souvent remise en question par les observateurs. D’autant plus que certains joueurs semblent avoir du mal à coopérer avec Victor Wembanyama sur le terrain…
Un grand point d’interrogation pèse sur l’effectif des Spurs. L’alchimie n’est visiblement pas présente entre tous les joueurs, puisque plusieurs séquences en match ont engendré des polémiques avec bien souvent Victor Wembanyama qui se retrouve esseulé, mais qui n’est pas pour autant servi. Ceci peut paraître très étonnant, voire accablant, étant donné que le rookie était pressenti pour devenir l’option offensive n°1.
Or, une hiérarchie ne semble pas avoir été établie, et on aurait presque l’impression que la distribution de tirs des joueurs dépend simplement de leur adresse… ou de leur gourmandise. En ce sens, Zach Collins a été questionné par les journalistes américains sur sa relation avec Wemby et notamment sur le nombre de shoots à trois points que l’intérieur peut prendre lors d’un match, malgré son faible pourcentage cette saison (27%) :
Tensions sur le terrain entre Zach Collins et Wembanyama ?
Spurs practice
— Hector Ledesma (@HectorLedesmaTV) November 27, 2023
Talked with Zach Collins about his ‘4-5’ dynamic with Vic and how much it really matters considering the #Spurs offense
Answer⬇️#GoSpursGo#PorVida pic.twitter.com/exc20M570d
Je pense que je peux mieux me préparer au moment de prendre mes tirs, descendre plus bas, utiliser davantage mes jambes. Beaucoup d’entre eux ont été courts. J’ai travaillé tellement dur là-dessus. J’ai suffisamment travaillé sur mon jeu pour ne pas laisser quelque chose comme ça m’empêcher de tirer, alors je ne vais pas m’arrêter de prendre ces tirs.
Convaincu que son travail portera finalement ses fruits, Zach Collins se justifie tout en se montrant lucide sur les lacunes qu’il peut avoir dans cet exercice de tir à longue distance. Ce manque de réussite ne sème visiblement pas le doute chez l’Américain. Et donc par la même occasion, il a été interrogé sur sa manière de jouer avec Wembanyama lorsque les deux se retrouvent ensemble sur le terrain.
En général, c’est celui qui a le mismatch qui est sous le panier. Si on fait un double écran, s’il veut rouler vers le cercle, je sais que je dois faire le pop et vice-versa. Nous jouons l’un pour l’autre, nous savons que nous pouvons tous les deux faire plein de choses. Nous pouvons tous les deux shooter, nous pouvons tous les deux aller à l’intérieur, alors nous essayons de nous comprendre mutuellement. Si je vois Vic courir sur le terrain, je reste un peu en retrait parce que je sais qu’il sera sous le panier.
Beaucoup de points sont à améliorer chez ces Spurs à priori en recherche d’une philosophie de jeu. La relation entre Victor Wembanyama et Zach Collins est l’illustration parfaite de cette quête de cohésion, puisque ce dernier a tendance à tenter excessivement sa chance à trois points malgré son manque de réussite.