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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Créneau majeur mais difficile à occuper, la deuxième partie de samedi soir a trouvé un digne héritier avec « Quelle Epoque », l’autoproclamée « émission impertinente » du service public. À sa tête ? Un duo composé de Léa Salamé et de Christophe Dechavanne, bien que les rênes de l’émission soient bel et bien tenus par la première nommée. Et elle n’a pas hésité à le rappeler sans détour.
Après le fiasco de « On est en direct », qui a déçu en termes d’audiences et qui a abouti à des tensions entre Laurent Ruquier et Léa Salamé, force est de constater que l’émission « Quelle Epoque » s’est imposée avec brio sur France 2. Voilà plus d’un an que les audiences récompensent ce programme tenu d’une main de maître par Léa Salamé, dont les capacités ne sont plus à prouver.
L’un des grands paris du projet, en revanche, était d’acter le grand retour de Christophe Dechavanne… dans un rôle de second couteau. Habitué à être le patron de ses émissions depuis plusieurs décennies, la star du PAF a accepté d’enfiler ce costume avec bonne volonté… mais non sans difficultés. Il y a quelques mois, il expliquait ainsi au micro de Télé-Loisirs :
Il m’arrive de ressentir une petite frustration… Je suis parfois tenté de poser une question supplémentaire, mais comme le montage se fait dans la foulée, on ne peut pas se permettre d’enregistrer des heures. C’était un pari, c’est vrai, de prendre une place de numéro deux quand on a été le meneur pendant trente ans. J’ai dû me canaliser sur le fait de pouvoir parler comme je pense.
Léa Salamé réitère être la patronne de « Quelle Epoque »
Interrogée récemment par Télé Star, Léa Salamé a de son côté réaffirmé qu’elle était bel et bien la « boss » du programme. En revanche, contrairement à Ruquier, par exemple, elle n’a aucun problème avec le fait de partager la lumière, que ce soit dans « Quelle Epoque » ou dans « Les super-pouvoirs de l’océan », diffusée ce 28 novembre :
J’ai le sentiment de tenir « Quelle époque ». C’est mon émission, elle me ressemble. Je suis super contente d’être entourée de tous ces mecs, et de Charlotte qui amène une sensibilité féminine. Je ne me sens pas écrasée par Christophe Dechavanne.
Et pour cette émission sur les océans, c’est moi qui ai demandé à être en binôme avec Hugo Clément, pour son expertise et sa légitimité. J’aime partager, je ne me sens pas diminuée. Je n’ai pas le sentiment d’avoir besoin de m’imposer pour trouver ma place. Et je n’ai vraiment pas besoin d’en avoir davantage. J’ai l’impression déjà d’en prendre trop.
Femme de caractère s’il en est, Léa Salamé semble a voir réussi le tour de force d’asseoir sa légitimité en tant que numéro 1, tout en partageant la lumière avec d’autres grands noms du PAF. Christophe Dechavanne, lui, s’est empressé de rempiler pour une deuxième saison, signe de son adhésion au projet. En bref, tout roule !
