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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Connue pour sa franchise en interview, Karine Le Marchand a une fois de plus prouvé qu’elle savait faire preuve de lucidité en évoquant le sujet épineux de l’agriculture française. Mieux encore, elle a admis son retournement de veste, ce qui témoigne de son honnêteté intellectuelle. Une prise de parole qui fera en tout cas plaisir à tous les acteurs de l’agriculture dans l’Hexagone.
Karine Le Marchand et l’agriculture, c’est une longue histoire. En plus d’animer « L’amour est dans le pré » depuis d’innombrables années, l’ex-mannequin produit le documentaire « Famille de paysans, 100 ans d’histoire, » diffusé ce lundi soir sur M6. Son cheval de bataille ? Faire en sorte que les Français continuent à manger français. Elle expliquait ainsi à Ouest-France :
Les Français vont s’intéresser au sujet, le comprendre et se rendre compte du danger. Car à ce rythme, bientôt, on ne mangera plus de viande ou de légumes français.
Une prise de position qui n’a pourtant pas toujours été celle-ci de la part de la star du PAF.
Karine Le Marchand retourne sa veste sur le « manger français »
Avec beaucoup d’honnêteté, la native de Nancy a profité d’un passage au micro de « Sud Radio » pour avouer qu’elle a totalement changer sa perception sur la consommation de produits français. Elle a ainsi expliqué sa prise de conscience :
Je mange français. C’est vrai que ce discours était pour moi il y a 20 ans un discours des extrêmes, qui était un peu anti-Europe et un peu anti ouverture d’esprit. Et je ne pensais pas qu’un jour, 20 ans plus tard, je serais en train de vous dire : il faut manger français.
Une affirmation qui ravira évidemment les agriculteurs, en proie à une période bien morne pour leur secteur, et cela depuis plusieurs années.
Intarissable sur le sujet, Karine Le Marchand a ensuite enfoncé le clou. En référence à une embrouille entre Thibaut et Julien durant la saison 18 de « L’amour est dans le pré », puisque le second avait reproché au premier d’avoir acheté un sachet de salade tout prêt, d’origine européenne :
Quand on achète de la salade en sachet, à moitié italienne et à moitié espagnole, qui est bourrée de saloperies, on se fait du mal à nous et on tue l’agriculture française. Alors que si on prend une petite salade locale, et bien on la nettoie, et c’est beaucoup moins cher.
Figure très appréciée des Français pour son engagement en faveur des agriculteurs, qu’elle connaît éminemment bien, Karine Le Marchand a de nouveau pris position en faveur d’une consommation qui privilégie la nourriture française. Une tendance qui a le vent en poupe, ce dont il faut se réjouir dans une période bien délicate pour nos agriculteurs.
