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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
L’altercation entre Rudy Gobert et Draymond Green restera comme l’un des moments forts de cette saison, c’est une certitude. Tony Parker vient d’évoquer les bagarres en NBA dans son émission, et il a expliqué pourquoi lui ne s’était jamais retrouvé dans une telle situation.
La saison NBA vient peut-être de démarrer, mais l’action de l’année est déjà connue. Malheureusement, il ne s’agit pas d’une énorme séquence balle en main réalisée par LeBron James, Stephen Curry ou n’importe quelle autre superstar. L’action qui restera dans l’esprit de tous les fans, c’est la terrible agression de Draymond Green sur Rudy Gobert.
Depuis cet étranglement arrière les réactions s’enchainent, et de manière assez surprenante, tout le monde ne prend pas la défense du pivot français. Si les internautes dénoncent les agissements de l’intérieur des Warriors, certains anciens joueurs comme Shaquille O’Neal expliquent qu’il n’a rien fait de mal, puisqu’il cherchait simplement à protéger son coéquipier Klay Thompson.
Tony Parker explique pourquoi il ne se battait jamais
Bref, dans sa dernière émission sur l’excellente chaine Skweek, Tony Parker a lui aussi décidé de parler des bagarres en NBA. Poussé par son acolyte Stephen Brun, le légendaire meneur des Spurs a expliqué pourquoi il n’avait jamais été impliqué dans la moindre altercation pendant ses 18 saisons passées dans la ligue. Seulement 3 fautes techniques en autant de temps, c’est fort :
Je me suis jamais battu dans ma carrière, rien. Même pas un semblant d’accrochage. Même pas… J’étais très petit dans mon domaine donc c’est clair que je n’allais pas me battre avec les gars de 2m15 ou 2m30. Shaquille O’Neal me tabassait à chaque fois, il n’arrêtait pas de faire des grosses fautes, mais j’allais pas me relever en mode : « qu’est-ce qu’il se passe ?! » .
Il n’y avait même pas un joueur avec lequel je voulais me battre. Les Spurs on était toujours en poker face, on prenait de la hauteur et on ne réagissait pas. J’ai du prendre 3 techniques dans toute ma carrière, c’est quand je m’énervais et criait des insultes. Et je ne parlais même pas avec les arbitres, je m’énervais contre moi-même.
Tony Parker évoluait dans une franchise d’un certain standing, où Gregg Popovich exigeait de ses joueurs qu’ils soient des gentlemen. Et même sans ça, il n’avait pas forcément le physique pour répondre aux grosses fautes de certains. Il n’aurait pas fait le poids contre des intérieurs comme Shaquille O’Neal ou Ben Wallace, c’est une évidence.
À San Antonio on ne répond pas à la provocation, on prend de la hauteur et on passe rapidement à autre chose. C’est la raison pour laquelle Tony Parker et ses coéquipiers ne se sont jamais battus. Ça et le manque de taille…
