Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Chanteur bien connu des Français depuis de longues années, et apprécié pour sa personnalité à la fois discrète et entière, Francis Cabrel n’est pas du genre à faire de vagues. Mais pendant le premier confinement, période si spéciale pour tout le monde, il s’était laissé aller à révéler son addiction. Rien de grave, on vous assure !
Aussi habile avec les mots qu’avec les mélodies, Francis Cabrel a signé de très nombreux classiques au fil des années. Et si, à l’approche de ses 70 ans, il est aujourd’hui moins vue, le natif de Sud-Ouest a déjà laissé une sacrée trace dans l’histoire de la chanson française. Une des raisons de son succès ? Sa discrétion, certes, mais aussi son côté « terroir », longtemps incarné par sa fameuse moustache.
L’aliment auquel Francis Cabrel ne résiste pas
Installé dans le Lot-et-Garonne, l’interprète de « L’encre de tes yeux » aime vivre à la campagne, entourée de bonnes choses. C’est ce qu’il expliquait à RTL :
C’est vrai qu’on a de la bonne nourriture puisque les paysans du coin sont tous maraichers et qu’on a, ici où là, des légumes, de la volaille (…), toutes les facilités de la campagne.
Seulement voilà : le vrai pêché mignon de l’auteur-compositeur-interprète n’est pas franchement issu de Nouvelle-Aquitaine. Et alors qu’il ne pouvait plus en manger pendant le premier confinement de 2020, il avait fait cet aveu :
Mais moi, je suis accro à la nourriture japonaise. Là, j’en suis privé.
La bonne nouvelle pour Cabrel, c’est ce que cette nourriture est réputée pour être bonne pour la santé. En effet, il est difficile de faire du mal à son corps en mangeant japonais, sauf, évidemment, à être dans l’excès. Mais au-delà des simples plaisirs culinaires, l’artiste aurait-il d’autres addictions, plus sérieuses ?
La réponse est non, même s’il s’est déjà montré favorable à la légalisation du cannabis. En 2012, il déclarait ainsi dans un entretien au Parisien :
Je pense que la dépénalisation permettrait de court-circuiter les mafias parallèles. Dans tous les cas, le cannabis ne me paraît pas beaucoup plus nocif que le pastis.
Des propos qui viennent corroborer ceux qu’il avait déjà tenus dans Libération en 1999 :
Je pensais que le shit était plus ou moins admis, que c’était dépénalisé sinon dans les textes, dans les faits. Il me semble qu’on n’ose pas écrire cette loi noir sur blanc. C’est hypocrite. Quand je vois des types se pochetronner dans les bars, qui rentrent après chez eux pour taper sur leur nénette. C’est légal, ça ? Les gens qui fument sont paisibles. Par contre, pour les drogues dures, il faut être très vigilant.
Fidèle à son image lisse et précautionneuse, Francis Cabrel n’a pas beaucoup de vices cachés, puisque sa plus grande addiction est sa passion pour les sushis. Dans ces conditions, on comprend que celui qui deviendra bientôt sexagénaire soit si bien conservé !