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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Quand on pense aux meilleures équipes de l’histoire, on pense à des groupes sérieux qui font passer le travail avant tout le reste. Mais visiblement, dans l’histoire, il y a déjà eu une franchise où les joueurs se sont plutôt retrouvés autour de la fête et des sorties.
Pour espérer remporter un titre dans une ligue aussi compétitive que la NBA, le travail est forcément de mise. Les meilleurs joueurs de la ligue le prouvent chaque été, puisque même en vacances, même lorsqu’ils sont en famille, ils n’arrêtent jamais de s’entrainer. Si Nikola Jokic est une exception, les plus grands ont toujours été accros au travail.
Michael Jordan est peut-être le meilleur exemple de cette mentalité, puisqu’il se donnait à 100% tous les jours et poussait ses coéquipiers à en faire de même. S’il sentait qu’un membre de l’effectif trichait pendant les séances même les plus basiques, il n’hésitait pas à lui rentrer dedans pour le mettre au pas. Kobe Bryant s’est inscrit dans cette lignée, et c’est d’ailleurs ce qui a provoqué sa « rupture » avec Shaquille O’Neal.
Le Heat de 2006, plus grosse équipe de fêtards dans l’histoire ?
Mais selon Gilbert Arenas, il y a déjà eu une équipe dans l’histoire qui a été championne alors même que la majorité des joueurs ne respectait pas une hygiène de vie professionnelle. Comme il l’a expliqué dans son podcast, le Heat de Dwyane Wade et du Diesel était visiblement un repère de fêtards, qui passaient toutes leurs soirées dans un seul et même établissement.
Pour la deuxième saison de Dwyane Wade en NBA, les dirigeants du Heat ont fait venir Shaquille O’Neal et ils n’ont pas remporté le titre. Ensuite ils ont fait venir Antoine Walker et d’autres vétérans, qui étaient tous des amoureux de la vie nocturne. 12 des 15 joueurs de l’effectif venaient du Top 14 de la Draft. Ils étaient si forts et talentueux qu’ils n’écoutaient pas Pat Riley et ne suivaient pas la fameuse « Heat Culture ».
Ils étaient au strip club tous les soirs de la saison. Ils ont fait installer un terrain de basket pas loin et un coiffeur tellement ils y passaient du temps. Parfois ils ne s’entrainaient pas ils mettaient juste des paniers dans le strip club. C’est ça l’équipe qui a été championne en 2006. Où était la « Heat Culture » à ce moment ?
Depuis quelques années, le Heat est mis en avant pour sa culture du travail, qui permet à des talents peu connus de se faire une place dans la ligue. Mais pour Gilbert Arenas, c’est un mythe qui ne tient pas debout, puisque la franchise a aussi connu le succès dans le chaos en 2006. Dwyane Wade et ses partenaires passaient leur vie dehors, mais le talent primait sur tout le reste.
Miami est une ville de fête et les joueurs du Heat cédaient visiblement à la tentation avant le titre de 2006. L’équipe était faite de vétérans qui aimaient sortir, et malgré les préjugés, ça n’a pas été un frein au succès.
