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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Très présente dans les médias pour assurer la promotion de son premier seule-en-scène, Alessandra Sublet n’a pas laissé les années qui passent la départir son éternel franc-parler. C’est ainsi que récemment, elle s’est confiée sans détour sur sa perception des rapports entre hommes et femmes. Quitte à s’aliéner auprès de certaines femmes.
Elle revient sur le devant de la scène, et à deux titres plutôt qu’un. En effet, après avoir choisi de tourner la page de sa carrière d’animatrice à la télévision, Alessandra Sublet se lance actuellement dans le seule-en-scène. Et la bonne nouvelle pour elle, c’est que son spectacle « Tous les risques n’auront pas la saveur du succès » est un véritable carton, tant auprès du public que de la critique.
C’est donc tout naturellement que la Lyonnaise profite d’un coup de projecteur médiatique. Bonne cliente, elle a ainsi révélé quelques anecdotes croustillantes récemment sur le plateau de « Quelle Epoque », ou encore sur celui de « Télématin », où elle a narré sa grosse boulette avec Alain Chabat.
Alessandra Sublet pas fan du tout du féminisme excessif
De passage sur le plateau de Mouloud Achour dans l’émission « Clique », l’ancienne animatrice du « Meilleur Pâtissier » a été interrogée sur son rapport aux hommes et aux femmes. L’occasion pour elle de prendre ses distances avec, selon elle, le féminisme parfois outrancier qui s’est développé ces dernières années :
Je vais te dire, je ne te tiendrai pas de discours féministe extrémiste, parce que ce n’est pas mon truc. J’aime les hommes autant que les femmes.
Je suis pour l’égalité hommes-femmes, et je pense que c’est aux femmes de se libérer. Je pense qu’il faut arrêter de chercher un ennemi quelque part, d’être toutes là en sororité. Alors qu’en fait, pardon, mais cette sororité, moi, je ne l’ai pas vue à plein d’endroits dans ma vie personnelle et professionnelle.
Il faut arrêter de penser que… Depuis qu’il y a eu tous ces mouvements, ces hashtags, et là on est dans une séquence « Sublet sans filtre », j’ai compris pourquoi ces extrêmes faisaient avancer les choses, et certaines femmes ont eu raison de le faire. Elles ont été touchées de plein fouet par une violence inouïe que je ne connais pas. Après, je trouve qu’on s’est servi de ce mouvement pour arriver à un « féminisme d’amazone » qui n’est pas le mien.
Quand je dis que j’aime les hommes, moi j’ai beaucoup d’hommes extraordinaires qui m’ont portée dans ma vie. Des femmes aussi, mais pas toutes. Elles ne sont pas toutes incroyables et géniales. Il y a eu des vraies harpies, des vraies c… Donc à un moment donné, il faut se poser. Il y a des gens qui ne t’aimeront pas, c’est comme ça, et là-dedans il y a des hommes et des femmes.
Loin de souscrire au féminisme excessif, Alessandra Sublet veut prendre une posture pleine de hauteur et de bon sens sur le sujet tumultueux des rapports entre hommes et femmes. Une sortie qui lui vaudra quelques compliments, mais également sûrement des critiques de la part des féministes les plus radicales. En tout cas, c’est assumé !
