Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Avant de débarquer en France et d’y débuter son illustre parcours de combattant, Francis Ngannou a grandi au Cameroun avec sa mère. Cette dernière est d’ailleurs revenue sur cette période avec de grosses révélations sur le Predator.
Malgré les nombreuses critiques qu’il a pu recevoir au fil des années, il a toujours pu compter sur le soutien de ses fans inconditionnels. Grâce à ses prouesses à l’UFC, Francis Ngannou est parvenu à se forger une belle communauté de supporters qui lui restent fidèles quoi qu’il arrive. Une communauté dans laquelle figurent bien évidemment ses proches, à commencer par sa mère, Christine Kamegni.
Les anecdotes épiques de la mère de Francis Ngannou
Contrairement à beaucoup des adversaires qu’il a croisés dans sa carrière, Ngannou n’a pas pu débuter sa carrière dans son pays natal. Il a en effet dû se rendre en France pour bénéficier d’infrastructures dignes de ce nom et lancer son parcours, laissant notamment sa mère derrière lui. Sa passion pour le combat est cependant bel et bien née au Cameroun, comme cette dernière le raconte sur la chaîne YouTube du Predator :
Quand il était petit, il regardait toujours des films sur la boxe. On lui interdisait d’en regarder, mais il le faisait quand même et il parlait constamment de Mike Tyson. À un moment donné, il a même demandé à ses frères de l’appeler « American Boy ».
Dès sa plus tendre enfance, Francis s’imaginait donc dans le ring et entretenait un certain rêve américain.
Problème : le surnom qu’il imposait au sein de sa famille n’était semble-t-il pas du goût de sa génitrice, qui ne se serait pas fait prier pour le faire savoir :
Quand sa petite sœur l’a appelé « American Boy » pour la première fois, je lui ai demandé, « C’est qui, ce ‘American Boy’ ? » Elle m’a répondu que c’était Francis qui lui avait demandé de l’appeler comme ça. Je lui ai dit, « Ne fais plus jamais ça. »
Au final, malgré cette réticence, la mère de famille a tôt ou tard dû se rendre à l’évidence et accepter la destinée de son fils, qui fait désormais sa fierté. Cela ne l’empêche pas néanmoins de craindre pour sa santé à chaque fois qu’il enfile les gants.
Pas vraiment emballé à l’idée de plonger son fils dans l’univers des sports de combat, la mère de Francis Ngannou n’a toutefois pas pu empêcher le Predator d’en tomber amoureux. Ce, avant de suivre les exploits qui ont fait de lui la star qu’il représente.