NBA – « Les blancs ne dépensent pas leur premier salaire comme nous. Eux, ils ne… »

L'ancienne star de la NBA Gilbert Arenas
Gil’s Arena (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

En nette hausse ces dernières années, les salaires distribués en NBA font évidemment beaucoup parler les anciens. L’un d’eux a par exemple développé une théorie selon laquelle la gestion financière diffèrerait en fonction de la couleur de peau des joueurs.

Publicité

Comme dans de nombreuses ligues désormais, l’aspect économique passe parfois au-dessus de l’aspect sportif en NBA. N’en déplaise à certains fans pour qui la passion du basket et la quête de titres doivent rester au cœur des débats, quelques joueurs ne cachent pas leur volonté de garnir avant tout leur compte en banque au fil de leur carrière. Ce, parfois en dépit des ambitions collectives de leur équipe.

Parmi les stars les plus vocales sur ce sujet figure Gilbert Arenas. Lui qui n’a jamais été champion a en revanche hérité de jolis contrats grâce à son talent sur le parquet. Or, selon ses dires, jamais il ne troquerait une partie de sa fortune contre une bague. Un point de vue qui avait fort logiquement fait débat, au même titre que la déclaration qu’il a livrée sur un sujet relativement similaire.

Publicité

L’avis cash de Gilbert Arenas sur la première paie en NBA

Joueur NBA durant neuf saisons, Brandon Jennings n’a pas réussi à accumuler autant d’argent qu’Arenas. À ce titre, il affiche désormais ouvertement quelques regrets concernant la manière dont il a dépensé son premier salaire, qu’il a utilisé pour faire plaisir à sa mère. Une pratique qui serait selon Hibachi propre… aux joueurs noirs de peau. Dans sa Gil’s Arena, ce dernier développe ainsi :



Les blancs ne dépensent pas leur premier salaire comme nous. Eux, ils ne disent jamais qu’ils ont acheté quoi que ce soit à leurs parents quand on leur demande ce qu’ils en ont fait. On leur a appris à utiliser cet argent pour l’avenir. Peu importe la somme qu’ils touchent, ils économisent pour pouvoir prendre soin de leurs enfants et pour qu’ensuite, leurs enfants puissent prendre soin de leurs enfants.

Publicité

D’après Arenas, cette gestion financière irait à l’encontre des principes qui lui auraient notamment été transmis, et qui consiste à se montrer redevable envers ses parents :

Nous, on nous apprend à renvoyer l’argent en arrière quand on en gagne. On nous apprend à prendre soin de nos parents. Du coup, quand on fait des enfants, il ne reste plus d’argent. La vie qu’on offre à nos parents, on ne peut pas l’offrir à nos enfants. Voilà le problème qui se pose pour nous.

Cette différence soulignée par l’Agent Zero peut-elle être considérée comme universelle ? Illustre-t-elle véritablement la réalité ? Autant de questions qui restent en suspens et qui devraient là encore alimenter les discussions.

Publicité

Pour Gilbert Arenas, les valeurs portées par la communauté noire en NBA empêcherait ses membres de construire leur avenir sur des bases solides d’un point de vue financier. De quoi les distinguer à ses yeux des joueurs blancs et leur gestion plus durable.

Déclarations Gilbert Arenas NBA 24/24

Les dernières actus