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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Stephen Curry, c’est un nom qui résonne auprès de tout le monde à présent. D’abord considéré comme un joueur fragile, le Chef est devenu un monument de son sport. Un match en particulier l’a vu briser toutes les barrières selon un ex-coéquipier de LeBron James… présent aux premières loges et qui peut donc en témoigner comme il se doit.
Aujourd’hui, impossible de parler du meilleur meneur de l’histoire sans évoquer le nom de Stephen Curry parmi les principaux candidats. Présent dans la ligue depuis 2009, le meneur des Warriors est devenu une légende absolue de la balle orange, le tout en révolutionnant cette dernière. Si le basket-ball fait aujourd’hui la part belle au tir à trois points et aux meneurs shooteurs, c’est en grande partie grâce à lui.
Ses premières saisons en NBA ne laissaient pourtant pas présager un tel scénario, le shooteur fou étant souvent perturbé par des problèmes aux chevilles. Mais pour certains joueurs actifs à cette époque, tout a basculé un soir de février 2013, lors d’un déplacement chez les Knicks. Alors membre de l’escouade new-yorkaise avant de rejoindre LeBron James aux Cavs, Iman Shumpert s’en souvient comme si c’était hier :
Les 54 points face aux Knicks, la genèse de la légende Steph Curry ?
Steph, je suis sûr que tu aurais été le meilleur joueur light-skin de tous les temps de toute façon, ça t’était destiné. Mais j’ai eu l’impression que lorsque tu es venu au Garden, c’est à ce moment-là que tu as décidé de violer la ligue. Je l’ai vu venir ! Sa confiance était en train de changer. Je sentais au fond de moi qu’on était en train de mettre au monde un animal !
Il a commencé à faire des choses qu’on pensait impossibles à faire dans la ligue. Il a commencé à le faire, il était trop rapide quand il dégainait ses jumpshots, c’était trop. (…) Après ce match, il est devenu très irrespectueux. Il a commencé à faire des dingueries, à tirer de 10 mètres, à se retourner après avoir tiré sans le regarder rentrer. On se demandait : « T’es devenu Gilbert Arenas ou quoi ? »
Plus de dix ans plus tard, cette rencontre à Gotham peut effectivement être considéré comme la genèse du Chef. Incandescent face à Carmelo Anthony & co., celui qui deviendra par la suite double MVP et quadruple champion avait planté 54 points au Madison Square Garden, le tout à 18/28 au tir. Golden State s’était incliné ce jour-là, mais personne n’a oublié cette performance dingue… qui en a appelé bien d’autres.
54 days until the NBA season, so here’s Steph Curry hanging 54 on the Knicks. 🔥👀 pic.twitter.com/8TSVgE4O31
— Hashtag Basketball (@hashtbasketball) August 24, 2017
Fort de son carton face aux Knicks le 27 février 2013, Stephen Curry a continué à pratiquer son jeu jusqu’il lui permette d’accéder aux sommets de la NBA. À partir de là, tout a changé pour le meneur comme pour le basket-ball dans son ensemble, renforçant un peu le caractère symbolique de cette performance à New York.
