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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Acteur mythique des dernières décennies, le regretté Jean-Paul Belmondo était une personnalité comme on n’en fait plus. Parfois excessif et exubérant, l’interprète de Jo Cavalier dans « L’as des as » avait notamment une réputation dans le showbiz pour ses fêtes endiablées sous l’emprise d’alcool. Michel Boujenah en sait quelque chose…
Il s’est éteint le 6 septembre 2021, mais l’héritage de Jean-Paul Belmondo continue de perdurer dans le coeur des Français. Autant apprécié pour ses talents d’acteur que pour son art de vivre et sa gouaille, « Bébel » a laissé derrière lui une floppée d’anecdotes toutes plus saisissantes les unes que les autres. Et l’une d’elles concerne une séquence culte, passée à la postérité depuis.
Les soirées alcoolisés de Michel Boujenah et Jean-Paul Belmondo
Il y a quelques années, une vidéo de Coluche, Belmondo et Michel Boujenah visiblement très alcoolisés avait été diffusée sur le plateau des « Enfants de la télé ». Et si ses acolytes avaient l’oeil bien vitreux, « Le Magnifique » était lui carrément sur une autre planète.
Très amusé de revoir cette séquence, Boujenah a apporté quelques éclaircissements, avant de lâcher une anecdote sans détour :
Ce soir-là ? On est à la boite de nuit pour la promotion du disque, et on est bourrés, mais bourrés… Moi, je ne bois pas d’alcool, mais ce jour-là j’étais bourré. Et à l’époque, quand Jean-Paul Belmondo commençait à boire, ce n’est pas qu’il buvait ou qu’il faisait la fête : il n’avait aucune limite.
Moi je l’ai vu faire Tarzan à l’Élysée-Matignon (une boîte de nuit branchée, ndlr) avec un lustre tout en cristal qui valait deux bras. Le lustre est tombé, il est allé voir le mec de la boite, a sorti son chèque et lui a dit : « Je vous dois combien ? »
Il ne s’agit que d’une des nombreuses histoires rocambolesques impliquant Belmondo et l’alcool. Au micro de RTL cette fois-ci, Boujenah a raconté une fête du côté de Montréal, en marge du tournage de « Hold up ». Le concept ? Commencer la soirée au vin rouge, et la finir à 5 heures du matin au schnaps. Un rythme suicidaire qui a eu raison du natif de Tunis… mais pas de « Bébel » :
Il a défoncé la taverne pratiquement à coups de poing pour qu’on nous ouvre. Le propriétaire est sorti en robe de chambre. Ça a fini à 7 heures du matin en caleçon. Belmondo m’a déposé sur le comptoir de l’hôtel en disant au réceptionniste : « Le petit n’est pas frais, il faut le monter dans sa chambre ». C’est un souvenir magnifique. De toute façon, Jean-Paul n’avait pas de limite quand il faisait la fête !
Véritable force de la nature, ce qu’il a démontré à la fois dans ses films et via sa solidité face aux ennuis de santé, Jean-Paul Belmondo n’était pas du genre à faire dans la dentelle lorsqu’il s’agissait de boire de l’alcool. Michel Boujenah en a sérieusement fait les frais, même s’il chérit évidemment ces moments.
