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Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Très attendus, les débuts officiels de Victor Wembanyama en NBA auront lieu ce mercredi. Interrogé par L’Équipe à l’aube de ce rendez-vous, le Français s’est exprimé sur le jeu développé dans la ligue, qui change de celui qu’il connaissait en Europe.
C’est bientôt l’heure de vérité. Les Spurs affrontent ce mercredi les Mavericks dans ce qui restera comme le premier match officiel de Victor Wembanyama en NBA. Un événement qui devrait s’inscrire dans l’histoire compte tenu de la hype qui entoure le Français. Après avoir écœuré un grand nombre de ses adversaires sur le continent européen, ce dernier va donc tenter de faire de même sur les parquets américains.
Auteur d’une ultime saison ultra-dominante en Betclic ÉLITE, Wemby se sait entouré de grosses attentes outre-Atlantique. Et même s’il a donné l’impression de s’adapter rapidement au style de jeu développé sur place durant la pré-saison, force est de constater que celui-ci se distingue grandement de celui dont il avait l’habitude en France et en Europe. Un changement qu’il a bien évidemment déjà pu noter et analyser.
Wemby déjà comme un poisson dans l’eau en NBA
Savoir s’adapter au style de vie d’un pays étranger n’est pas chose aisée. Et ce, même si le monde entier vous considère comme une personne hors norme. Il en va de même sur le plan sportif. Victor Wembanyama pourrait donc avoir besoin d’un temps d’adaptation afin de prendre ses marques en NBA. Après tout, comme il l’a récemment déclaré dans des propos rapportés par L’Équipe, le changement se veut de taille :
C’est différent. Je ne dirais pas que c’est plus dur au niveau cardio, mais c’est un cardio différent. Il y a beaucoup plus de contacts en Europe, comme le terrain est plus petit. Mais ici, ça court et ça saute comme nulle part ailleurs. J’aime, par contre, le fait qu’il y ait plus de temps morts, et j’ai l’impression qu’ils sont plus longs. Donc même si ça court beaucoup, on a le temps de se reposer.
Wemby a toujours été très franc et donne constamment l’impression d’être sûr de ses mots. Certains diront qu’il fait preuve d’arrogance mal placée, d’autres que c’est son ambition qui fait de lui quelqu’un de si spécial. Toujours est-il que lorsque le 1st pick de la dernière Draft a un avis à donner, il le fait sans langue de bois. Et pour lui, c’est clair : le rythme imprimé en NBA n’a rien à voir avec celui du jeu européen.
Ce premier constat lui laisse dès lors penser qu’il se fatiguera désormais moins rapidement et subira moins de coups. En revanche, il devra nécessairement se renforcer sur le plan physique pour pouvoir lutter avec les monstres athlétiques que représentent les autres stars de la ligue. Le début de saison qui s’annonce permettra quoi qu’il en soit de déterminer si le jeune international tricolore y a déjà trouvé sa place.
Les States et l’Europe, ce n’est clairement pas la même chose. La différence de jeu en NBA parait d’autant plus flagrante pour les joueurs en provenance d’un autre continent et qui doivent vite s’adapter. Et ce n’est pas Victor Wembanyama qui dira le contraire.
